LOGIN: 
   PASSWORD: 
                       accès étudiants

 

 
          Frédéric GIMELLO-MESPLOMB, Maître de conférences

 
| cours | | | | |
|
f

chercher

économie du cinéma
politiques de l'audiovisuel
exploitation-programmation
histoire du cinéma
théorie du cinéma
analyse de film
le cinéma de genre
économie de la culture
art, société & politique
politiques culturelles
institutions culturelles
projet professionnel

l'Europe de la culture
les médias européens
sociologie des médias
   
  liste complète des cours
   
Recherche
programme de recherche
expertises scientifiques
Commission Européenne
   
Publications
ouvrages
chapitres d'ouvrages
articles de revues
colloques & conférences
entretiens
   
Direction de recherches
choix du sujet
choix du directeur
travaux en ligne
consignes de rédaction
stages
   
   
   
espace réservé
  ads1
   
Traductions
 
 

La politique culturelle initiée par Malraux. Une certaine idée de l'art.


par Jean Caune (Professeur en sciences de la communication à Grenoble 3)
Jean Caune, "La politique culturelle initiée par Malraux.", EspacesTemps.net, Textuel, 13.04.2005
http://espacestemps.net/document1262.html

 

La politique culturelle initiée par Malraux. Une certaine idée de l'art.

Malraux aimait à dire qu'il était en art comme d'autres sont « en religion » (Mossuz-Lavau, 1987). Cette posture n'était pas seulement une métaphore. L'art a tenu une place immense dans la vie de Malraux. Dans son expérience privée, publique et politique, la confrontation avec l'art exprime une passion ; consacre l'art dans une fonction métaphysique - celle de relier les hommes et les civilisations - et enfin, oriente une politique culturelle - , celle qu'il conduira comme ministre entre 1958 et 1969.

La conception de l'art de Malraux sera le fondement de sa politique culturelle, dans la mesure où la culture n'est pour lui rien d'autre qu'une rencontre vivante avec l'art. Aux yeux de Malraux, l'art comme anti-destin se libère des circonstances de sa production et de l'histoire qui le voit naître. Dans un entretien avec Pierre de Boisdeffre, en 1967, il déclare à propos de son livre Antimémoires : « Toute la grande scène de l'art est absolument inséparable de la scène des chars (Mossuz-Lavau, 1987, p. 173). Par « scène des chars », il faut entendre comme le précise Malraux : « l'humanité la plus simple en face de la mort ». Les hommes des chars sont en face de la transcendance la plus absolue. Dans son ouvre, Malraux délivre l'art de l'histoire et du temps des hommes pour en reconnaître l'énigme dans l'intemporel. L'art se présente comme une réponse à la mort, élément du vivre ensemble et condition de la communauté humaine. Pour comprendre le sens de la politique culturelle initiée par Malraux, en 1959, il faut rappeler la place qu'il donne à l'art dans l'imaginaire et la sensibilité de la culture.

>Lire la suite sur Espacestemps.net: http://espacestemps.net/document1262.html

 

Bibliographie

Jean Caune, La culture en action. De Vilar à Lang : le sens perdu , Grenoble, Pug , réédition 1999.

Jean Caune, Pour une éthique de la médiation. Le sens des pratiques culturelles , Grenoble, Pug , 1999.

Walter Benjamin, « L'ouvre d'art à l'ère de sa reproductibilité technique », Ouvres iii , Paris, Gallimard, coll. Folio, 2000.

Clement Greenberg, Art et culture , tr. de l'anglais, Paris, Macula, 1988.

Jean Lacouture (J.), Malraux, une vie dans le siècle , Paris, Seuil, 1973.

Lyotard (J.-F), Signé Malraux , Paris, Grasset, 1996.

André Malraux, Le Miroir des Limbes, 1,  Antimémoires , Paris, Gallimard, 1972.

André Malraux, La Politique, la culture : Discours, articles, entrentiens, 1925-1975 , Paris, Gallimard, 1996.

Janine Mossuz-Lavau, André Malraux. Qui êtes-vous ? , La manufacture, 1987.