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          Frédéric GIMELLO-MESPLOMB, Maître de conférences

 
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Le Surréalisme


Introduction

Le Surréalisme est un courant littéraire et artistique avant-gardiste née après la première guerre mondiale à Paris.

Cette désignation trouve son origine dans une expression de Guillaume Apollinaire de 1917 et a été consolidée sur une base théorique par le Premier Manifeste du Surréalisme d’André Breton en 1924. Celui-ci définit la beauté "surréaliste" comme "érotique voilée".

Dans l'art plastique, le Surréalisme dérive directement du Dadaïsme duquel il tire sa tendance antibourgeoise. Partant de la psychanalyse de Sigmund Freud, les artistes de ce courant n'essayent plus de représenter la réalité extérieure mais plutôt de faire ressortir l'inconscient, le pulsionnel et l'irrationnel. Par conséquent, l’oeuvre surréaliste suit la logique du rêve; des visions brouillées, l'impression bizarre que les gens et les choses se mêlent et inter changent, devenant donc le centre d'intérêt.

Les surréalistes pensent qu'un artiste ne peut prévoir son oeuvre, mais qu'il doit la laisser se former en toute liberté. Mêmes si au premier regard le résultat peut paraître extrêmement étrange, on doit laisser de coté ses préjugés et accéder à l'état de rêve de l'artiste. Ce sont les expressions "spontanées" ou "sauvages" aux quels les surréalistes n'ont cessé de porter la plus grande importance.

 

Les origines du surréalisme

 

C'est Guillaume Apollinaires qui donnât le nom au mouvement après avoir qualifié sa pièce de théâtre Les mamelles de Tirésias comme étant "surréaliste".

Inspirés par les concepts freudiens et la psychanalyse, les surréalistes recherchent avec passion les différents états mentaux qui permettent à ce qui est caché au fond de notre inconscience de remonter à la surface. Ils sont particulièrement impressionnés dans les écrits de Freud, par la manière dont il montre le retour de l'enfant et du sauvage, toujours latents, lorsque la pensée lucide s'efface ou s'assoupit.

Le Surréalisme a attiré beaucoup d'artistes venant du Dadaïsme. Ce courant très important pendant les deux premières décennies du vingtième siècle se rebellait contre les valeurs culturelles mise en questions pendant la première guerre mondiale. Le dadaïsme était moins une nouvelle forme d'art qu’un forum pour l'opinion artistique et pacifiste. Les Dadaïstes, en rébellion contre les critères artistiques bourgeois, préféraient employer des méthodes peu communes à l'art et donc choquantes et provocantes. Marcel Duchamp, par exemple, prenait des objets de la vie courante et les déclarait comme étant des objets d'art.
Ainsi un pissoir ordinaire est devenu une oeuvre, chamboulant par la même occasion la vision populaire du potentiel de création. La littérature dadaïste employait également des moyens inconventionels, en éliminant par exemple le langage comme porteur de sens. Dans le poème Die Karawane de Hugo Ball se sont uniquement les intonations des sons, symbolisant la lenteur de la caravane de chameaux, qui ont un intérêt.


Les fondements du surréalisme

 

1 -André Breton ( 1896-1966)

Dès son plus jeune âge, par l’intermédiaire de son professeur de français, il se passionne pour la poésie, les symbolistes en particulier, et vit pour elle. Etudiant en médecine, il continue d’écrire des poèmes. Mobilisé, il doit aller à la guerre (« déclarations puérilement chauvines, confiance exorbitante en soi-même », qui se révélera être un « cloaque de sang de sottise et de boue ») où il s’occupe de soldats blessés psychologiquement et découvre la psychanalyse freudienne avec les associations spontanées. Il rencontre Jacques Vaché qui lui apporte un exemple de « résistance absolue », et Guillaume Apollinaire.

Après la guerre, il change sa vision de la poésie et veut en connaître sa nature pour vivre par elle, et non plus pour elle. Il fonde en mars 1919 avec Louis Aragon et Philippe Soupault la revue Littérature, par la suite Paul Eluard rejoindra le groupe. Ce mouvement veut se révolter contre l’ordre social conventionnel et bourgeois, et donc contre toutes les règles établies pour l’écriture. L’écriture automatique apparaît dans Champs magnétiques en 1920 écrit par Breton et Soupault, selon le principe « la vitesse de la pensée n’est pas supérieure à celle de la parole, et ne défie pas forcément la langue ni même la plume qui court », il faut laisser libre cours à l’imagination. Par la suite, Breton se rendra compte des limites de l’écriture automatique, étape nécessaire mais qui ne peut devenir un procédé.

Au début, ils se joignent au groupe Dada et manifestent avec Tristan Tzara, mais en 1924, déçu du nihilisme de Tzara, André Breton va définir le surréalisme, en état de « non- conformisme absolu » avec la création du Bureau de recherches surréalistes (voeu de Lautréamont qui voulait que la poésie soit faite par tous) et dans le Manifeste du surréalisme, où il donne la définition :

« SURRALISME, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer,
soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la
pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de
toute préoccupation esthétique ou morale.
ENCYCL. Philos. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines
formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé
de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se
substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. ».


Il y explique aussi comment écrire : ne pas avoir d’idée de départ, prendre de quoi écrire, une feuille, devenir passif et écrire le plus rapidement possible sans se relire et retenir ce qu’on aécrit, le contenu est plus important que la forme.
Les surréalistes pratiquent le sommeil-hypnotique, le rêve éveillé et la simulation de délires. Clair de terre (explication de Breton : « la terre brille dans le ciel comme un arbreénorme au milieu des étoiles. Notre globe projette sur la lune un intense clair de terre. », la conception d’une réalité dépend de l’angle de vision) en 1923 et Poisson soluble en 1924 montrent la recherche de l’image et de l’imaginaire, le surréalisme est une découverte permanente. Toute la réalité ne peut être connue, et le poète surréaliste adopte une attitude lyrique. L’amour fou, le hasard objectif, le rêve et l’art mènent au surréel, les surréalistes valorisent l’amour et la femme.


La rencontre de Nadja de 1926-1929 aboutit au récit Nadja en 1928, dans lequel il raconte simultanément le quotidien et le rêve, cependant, pour la petite histoire, en donnant son inspiration, Nadja va basculer dans ses fantasmes et finir en asile.

En 1928 dans Surréalisme et la peinture, il définit le surréalisme de l’art. Dans l’art on se soucie de la technique et de psychologie, on oublie d’exprimer les rapports entre la perception et le moi : « le seul domaine exploitable par l’artiste (devient) celui de la représentation mentale pure, tel qu’il s’étend au-delà de celui de la perception vraie ».
Il milite pour le désir, ferment de révolution, pour se libérer de l’esclavage moral et social, ainsi le Parti communiste étant le seul parti pour la révolution, il décide d’y adhérer en 1927. Il se rapproche de Trotski en 1930.

A cause de ses engagements politiques et esthétiques, il est critiqué et écrit le Second Manifeste du surréalisme le 15 décembre 1929(« le point de la vie d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas cessent d’être perçus contradictoirement »), des ruptures du groupe suivront.

En 1935, il quitte définitivement les communistes, mais continue de se battre contre le monde capitaliste, la colonisation, le nationalisme, la neutralité française face à Franco. Ennemi du bourgeois, il critique en même temps les soviétiques de Staline. Il commence à se rendre dans les autres pays pour des manifestations du surréalisme.

Mobilisé à la seconde guerre mondiale, il quitte la France en 1941 pour les Etats-Unis où le surréalisme s’est développé surtout dans la peinture. Breton revient en France en 1946, où il reprend le groupe avec de nouveaux artistes, bien que sans orientation politique, le groupe continue de critiquer l’oppression. Il défend les arts minoritaires et les valeurs-clés de la culture moderne( Rimbaud, Sade, l’humour noir) fixant des objectifs et des modèles.

 

2 -Philippe Soupault (1897-1990)

Il a rencontré Breton par l’intermédiaire d’Apollinaire, il se joint à l’aventure Dada, puis s’associe au surréaliste qu’il quittera en 1925 pour écrire des romans et essais. Ses oeuvres surréalistes sont Westwego en 1922, recueil de poèmes où il relate le mal de vivre et l’errance mélancolique, d’après guerre, et Georgia en 1926, poème sur l’amour fou, le désespoir charnel et avide, le délire onirique en l’honneur du corps féminin.

 

3 -Paul Crevel (1900-1935)

Traumatisé par le suicide de son père, il rejoint les surréalistes avec conviction, il se suicidera lors d’un congrès houleux pour la défense de la culture qui l’affectera beaucoup. Il a écrit Mon corps et moi en 1925, l’Esprit contre la Raison en 1928, êtes-vous fous ? en 1929 où il s’invente un double poussé dans ses retranchements.


4 -Benjamin Péret (1899-1959),

Il rencontre Dada et les surréalistes après une guerre difficile, il manifeste un goût du scandale et de l’humour dans Mort aux vaches et aux champs d’honneur. Militant, il combattra Franco et le militarisme, il est pour la liberté absolue, l’amour sublime, la haine contre la bêtise pontifiante, durant la 2nde Guerre Mondiale il se réfugie au Mexique où il écrit Dernier Malheur, Dernière chance (chant lyrique et automatique). Il s’attaque aux poètes de la Résistance qui utilisent la poésie pour une cause, dans Le déshonneur des poètes.

 

5 -Paul Eluard ; Paul-Eugène Grindel (1895-1952)

Ayant connu les horreurs de la guerre, il fut gazé, il écrit entre autre Capitale de la douleur en 1926, il associe des mots et des images non évident : automatisme pur, il a dit « la terre est bleue comme une orange » ( les deux sont ronds, la terre est bleue). Il poursuivra à partir d 1936 les communistes.

 

6 -Louis Aragon ( 1897-1982)

Il rencontre Breton en tant que médecin à la guerre, il participe à la création du surréalisme avec entre autre : Le paysan de Paris en 1926 où il met l’amour au centre de l’imagination. Engagé politique, il ira avec les communistes en 1932. Mais à la fin de sa vie, il quitte le réalisme pour retrouver l’imagination et le rêve, Elsa en 1959 où il revient sur son amour, dans La Mise à mort en 1965, il critique le réalisme romanesque.

 

7 -Robert Desnos (1900-1945)

Après son service militaire au Maroc, il rejoint les surréalistes car partageant les mêmes idées libertaires. Il pratique aisément le sommeil hypnotique, dans la Liberté ou l’Amour en 1927 il montre son opposition aux entraves. Il quittera les surréalistes quand ceux-ci suivent les communistes en 1930. Il deviendra un romancier nervalien moderne, il meurt déporté de la 2nde Guerre Mondiale.

 

8 -Antonin Artaud (1896-1948)

Il adhère au surréalisme vers l’analyse mentale. En 1924, il dirige le Bureau des recherches. Atteint de troubles nerveux, il cherche à se libérer dans Le Pèse-Nerfs en 1927 il tente de se sonder. En 1927, face à l’engagement politique des surréalistes, il part.

 

9 -Paul Nougé (1895-1967)

Il anime les surréalistes de Bruxelles. Ami de René Magritte et proche de Breton, il est contre l’écriture automatique et pour un travail patient et réfléchi.

 

10 -Federico Garcia Lorca (1899-1936)

Dans le style surréaliste, il a écrit Le Public, pièce dans laquelle il condamne une société conformiste et hypocrite, le théâtre devant générer l’émotion et la beauté.

 

L’art du surréalisme

L'art plastique surréaliste s'est inspiré d'une grande variété d'artistes comme Bosch, Uccello, Arcimboldo, Blake, Redon, Chagall ou Klee. Les premiers artistes surréalistes venaient du Dadaïsme et étaient entre autres Duchamp, Ernst, Arp ou Miro sans oublier Dali. Leur but était que la peinture "fasse partie" de la poésie. Ce concept n'était pas nouveau; une bonne part des Salons de Diderot (et Baudelaire) est consacrée à le réclamer.

En général on peut distinguer deux tendances dans la peinture surréaliste:

-d'un coté, il y a les artistes comme Dali ou Magritte, qui essayent de peindre des objets de la vie courante d'une manière réalistes mais dans un contexte nouveau et irrationnel.

-de l'autre coté Miro, Masson ou Arp qui développent un monde de dessins avec des formes organiques et abstraites (Surréalisme absolu).

Quand on pense aux valeurs du Surréalisme; libre association, anticonformisme, expression spontanée..., on comprend que chaque peintre n'a non pas seulement un propre style mais aussi une propre image de ce que représente pour lui le Surréalisme. Nous ne pouvons pas parler globalement des oeuvres surréalistes ou ne donner qu'un exemple de peintre, c'est pourquoi nous avons décidé de vous faire découvrir cinq artistes différents pour avoir une meilleure idée de la peinture surréaliste.


Une partie des artistes de ce courant se sont inspirés des peintures métaphysiques de Giorgio De Chirico, dans lesquelles on retrouve la représentation de scènes irréelles et d'espaces déformées en perspectives. Cet Italien, né 1888, a vécu à Paris entre 1911 et 1915 où il rencontra entre autre Pablo Picasso et Guillaume Apollinaire. Dans ses premières peintures de visions de rêve, les forts contrastes entre lumière et ombres dominent ainsi que la perspective centrale exagérée aboutissant à une image angoissante du monde des rêves. cf.: Incertitude des Poètes

Max Ernst était un des premiers artistes du courant, arrivant du Dadaïsme le franco-allemand comprit qu'il s'agit de fournir un équivalent, par analogie, et non par copie, des moyens d'investigation alors à la mode ( écriture automatique, récit des rêves...). Ceci l'amena à créer de nouvelles techniques telles que le frottage ou le grattage. Déjà tôt, il employât la technique du collage où il prenait des parties de gravure sur cuivre du 19ème siècle pour les rassembler et placer dans un contexte différent. Le point culminant de ce travail est sans doute son oeuvre intitulé La femme 100 têtes. cf.: La femme 100 têtes

Le Surréalisme trouve chez Miro un point de départ étymologique. Peintre naïf, il a commencé par interpréter le décor natif de sa campagne catalane. Il ne lui a fallu que quelques années pour "décoller" de la transcription du réel et se fabriquer à partir d'elle un répertoire inépuisable de signes, qu'il multiplie à certaines périodes ou qu'au contraire il laisse errer sur des surfaces vides à d'autres. Ces oeuvres paraissaient trop individualistes à André Breton, par conséquent Miro fut exclut assez tôt du groupe. cf.: Naissance du monde

Quant à Dali, à cause de son excentricité, il est sûrement l'artiste le plus connu mais aussi le plus critiqué de l'art moderne. Entre 1930 et 1940 il créa des oeuvres dans lesquelles des objets de la vie courante adoptaient une forme surprenante et se retrouvaient placées dans des situations irréelles et proche du rêve. Dali s'est efforcé de donner un équivalent de la confusion magique qui caractérise la conscience du rêve. Dans certain de ses tableaux, il mêle, de façon surprenante et incohérente, divers fragments du monde réel, peints avec un
grand soin du détail, nous donnant le sentiment obsédant que cette folie apparente contient quelque sens caché. Cependant le groupe surréaliste le critiqua rapidement pour ses ambitions commerciales.

René Magritte était le principal représentant du mouvement surréaliste en Belgique. Il a développé une application exemplaire de procédés figuratifs à une méditation (non dénudé d'humour) sur la réalité de nos représentations et la validité de la pensée. Il travaillait techniquement exacte et peint surtout des confrontations inhabituelles d'objets courants ou bien des objets connus dans contexte étrange qui leur donne une nouvelle signification. On retrouve souvent dans ses oeuvres des compositions paradoxes et irritantes d'éléments, qui n'ont aucune relation apparente. cf.: Ceci n'est pas une pipe et Le Fils de l'Homme

 

Conclusion

Le Surréalisme écrit ne se veut pas philosophique mais plutôt scientifique, comme le rappel toutes les expériences pratiquées sur le sommeil et le rêve. Bien que surtout présente dans la poésie et la peinture, le surréalisme s’est aussi manifesté dans d’autres domaines tel que le cinéma avec Buñuel ou dans les objets à fonctionnement symbolique, qui rendent visible l’insuffisance de l’objectivité intellectuelle.


Le surréalisme est né de l’horreur de la guerre, et existe à cause de la guerre. Ainsi donc en 1969, 3 ans après la mort de Breton, la mort du surréalisme sera annoncé, le groupe ayant accompli son oeuvre : libéraliser le pensée, et surtout car il a perdu celui qui fut présent au sein du groupe tout le temps le dirigeant. Cependant le mouvement a marqué le siècle par la façon de sentir et de vivre les choses. En effet, l’opinion s’est ainsi ouverte à l’existence de perceptions différentes d’une même choses. A cause de, ou grâce à, l’orientation politique ( vers le communisme dangereux pour certains, mais pas assez communiste pour d’autres) ; ou d’esthétique(écriture automatique trop simpliste bien que base), les membres du groupe ont beaucoup tourné, en se recrutant dans les cafés. Le mouvement, qui existait au travers du monde par la modernisation des esprits, s’était regroupé sous le groupe français, sans cependant être d’accord avec tout. A la disparition du groupe français, il va disparaître à son tour, en temps que tel, pour devenir des mouvements « modernes ».

Cependant, l’art plastique, dominé par la poésie et la peinture durant le mouvement surréaliste, daté par les historiens, et ayant un coté mercantile et bourgeois, donc antirévolutionnaire, se développera par la suite plus amplement.