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Frédéric GIMELLO-MESPLOMB, Maître de conférences |
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Le groupe Kinepolis affiche au premier semestre un bénéfice net de 1,3 million d'EUR Bruxelles, le 16 septembre 2005 Le groupe Kinepolis a clôturé le premier semestre de 2005 avec un EBITDA[1] de 18,1 millions d'EUR, un résultat d'exploitation de 7,7 millions d'EUR et un bénéfice net de 1,3 million d'EUR. Comme le Groupe l'avait annoncé précédemment, le recul des ventes de billets au cours du premier semestre a eu un impact défavorable sur le résultat de ce semestre.
Taux de fréquentation
Le taux absolu de fréquentation du premier semestre (10,7 millions) a baissé de 12% par comparaison avec l'exercice précédent (12,1 millions). Sur une base comparable, en faisant notamment abstraction du taux de fréquentation du complexe parisien Max Linder (cédé en février 2004) et du nouveau complexe de Grenade (ouvert en juin 2004), la baisse du taux de fréquentation a été de 14% par rapport au premier semestre de 2004. D'une façon générale, les secteurs cinématographiques européen et américain ont dû faire face à une diminution importante du taux de fréquentation. La raison principale est liée à l'offre des films. L'an dernier, les films à grand succès se sont concentrés dans la première moitié de l'année. 2004 s'est révélée dès lors une année atypique, avec un premier semestre exceptionnel suivi d'un second semestre plutôt faible. La situation reviendra à la normale en 2005, avec six premiers mois plutôt calmes et un deuxième semestre plus favorable. Les films tels que Star Wars Episode 3, Kingdom of Heaven, Alexander, Constantine (1er semestre 2005) n'ont pas remporté un succès comparable à celui de The Last Samurai, Brother Bear, Podium et The Passion of the Christ (1er semestre 2004). - Le taux de fréquentation de Kinepolis Belgique a diminué de 13% par rapport au 1er semestre de 2004, et se maintient ainsi légèrement au-dessus du taux de fréquentation global en Belgique (baisse de 15%). Le groupe a même pu renforcer sa position sur le marché dans un certain nombre de régions grâce à la programmation de films numériques tels que Star Wars et Madagascar, et ainsi que les programmes Cinémanie (offre de films d'auteur). - En France, il n'y a guère eu de gros succès - à l'exception de Brice de Nice - au cours de la première moitié de l'année 2005. En revanche, en 2004 plusieurs films tels que Podium, Les 11 Commandements et Les Choristes avaient enregistré des taux de fréquentation exceptionnels durant le premier semestre. Les performances de Kinepolis France n'en ont pas moins été supérieures à celles du marché français dans son ensemble. - En Espagne, le taux de fréquentation a augmenté de 2%. Toutefois, sur une base comparable (en ne prenant pas en considération le complexe de Kinepolis Grenade), les ventes de billets ont régressé là aussi. Kinepolis Grenade a ouvert ses portes en juin 2004 et améliore de façon constante sa position sur le marché. - En Pologne, Kinepolis Poznan a encaissé au cours des 6 premiers mois de 2005 une baisse sensible de son taux de fréquentation par rapport à 2004. Le megaplex polonais a fait nettement mieux que la concurrence. A noter que le premier semestre cinématographique en 2004 avait été exceptionnellement réussi grâce à l'énorme succès remporté par le film The Passion of the Christ. En 2005 par contre, le décès du pape Jean-Paul II a fortement pesé sur la vie socioculturelle du pays. - Kinepolis Suisse a enregistré une baisse de son taux de fréquentation, suivant en cela l'évolution du marché. Impact de la conversion aux normes IFRS Kinepolis a réalisé sa conversion aux normes IFRS le 31 décembre 2003. Conformément aux nouvelles normes comptables, les corrections nécessaires à l'établissement d'un nouveau bilan d'ouverture ont été effectuées au bilan du 31/12/03. Principales conséquences de la conversion aux normes IFRS en ce qui concerne le bilan : - Réévaluation de la valeur vénale des terrains et immeubles ainsi qu'allongement de 20 à 30 ans de leur durée d'amortissement - Latences fiscales à l'actif et au passif - Escompte de créances dans l'affaire des subventions CNC en France - Reclassification des subventions : des capitaux propres vers la rubrique des autres dettes. - Enregistrement des actions propres en déduction des capitaux propres Principales conséquences de la conversion aux normes IFRS au niveau du compte de résultat: - Baisse de la charge d'amortissement des terrains et immeubles - Suppression de l'amortissement du goodwill - Effet des instruments financiers et réévaluation de la dette de location-financement en Pologne - Effet des latences fiscales - Enregistrement direct du résultat sur les actions propres dans les capitaux propres Un état détaillé de l'impact de la conversion aux normes IFRS figure sur notre site web www.kinepolis.com/investors , sous la rubrique informations financières. Réévaluation des biens immobiliers Dans le cadre des normes IFRS, les immeubles et terrains - à l'exception de Kinepolis Mulhouse et des actifs détenus en vue d'être vendus ainsi que des actifs en construction - ont fait l'objet d'une réévaluation par une tierce partie à leur valeur vénale, soit 239 millions d'EUR. Cette valeur vénale équivaut à la valeur d'estimation en cas de vente des biens immobiliers dans l'hypothèse d'une vente à des conditions ordinaires. L'activité cinématographique ne fait pas partie en l'occurrence de la cession, si bien que cette valeur est considérablement inférieure à la valeur dans l'hypothèse de la continuité de l'exploitation, dans laquelle la destination du bien est effectivement prise en considération. Les durées d'amortissement des biens immobiliers ont également été portées de 20 à 30 ans dans le cadre de la mise en conformité avec les normes IFRS. Chiffre d'affaires CHIFFRE D'AFFAIRES KINEPOLIS GROUP 30/06/05 Vente de tickets : 63% Boissons et friandises : 20% Media & événements : 13% Location de concessions : 3% Distribution de films : 1% Service technique : 0% Le chiffre d'affaires au 30/06/05 du Groupe Kinepolis s'est établi à 91,0 millions d'EUR, soit 8% de moins que les 99,0 millions d'EUR réalisés au cours de la première moitié de l'exercice précédent. Le recul du chiffre d'affaires des activités " Alimentation " et " Boissons " se limite à 5% grâce à l'augmentation de la consommation par visiteur et à la hausse des prix de vente. Le chiffre d'affaires issu des événements, écrans publicitaires etc. progresse de 7%. Quant au chiffre d'affaires provenant de la distribution de films, il baisse de manière significative par rapport au premier semestre de 2004, lorsque l'offre locale de films, et notamment L'affaire Alzheimer et Team spirit 2, ont dégagé des revenus substantiels. EBITDA L'EBITDA n'est pas un critère reconnu dans le cadre des normes IFRS. Kinepolis définit ce concept en ajoutant au résultat d'exploitation les amortissements, les réductions de valeur et les commissions, moins les reprises et utilisations éventuelles sur ces mêmes postes. L'EBITDA réalisé au cours de la première moitié de 2005 s'est établi à 18,1 millions d'EUR, contre 23,0 millions d'EUR durant le premier semestre de 2004. L'évolution de l'EBITDA suit celle du chiffre d'affaires dans tous les pays, excepté l'Espagne. Les autres produits d'exploitation se rapportent notamment aux activités immobilières du Groupe (S1 '05 : E 0,9 million d'EUR; S1 '04 : 1,7 million d'EUR). Résultat d'exploitation (EBIT) Le résultat d'exploitation régresse de 42% par rapport au premier semestre de l'exercice précédent. Si l'on considère l'évolution par pays, celle du résultat d'exploitation suit assez logiquement celle de l'EBITDA. En Espagne, cependant, l'ouverture de Kinepolis Grenade a entraîné des amortissements supplémentaires qui ont un impact considérable sur le résultat d'exploitation. Résultat financier Le résultat financier du premier semestre se chiffre à -4,5 millions d'EUR (S1 '04 : -3,7 millions d'EUR). Cette diminution s'explique principalement par les facteurs suivants : - Le financement de projets relatif à la construction de Kinepolis Grenade (en exploitation depuis le 26/06/04) et de Kinepolis Nancy (en exploitation à partir du 23/09/05). - Les effets négatifs résultant des produits dérivés. Le Groupe disposait déjà d'un certain nombre de produits dérivés destinés à couvrir les risques d'intérêt et de change. Au cours du premier semestre de 2005, des couvertures supplémentaires ont été prises en vue de limiter le risque de hausse des taux d'intérêt et de fixer à long terme les très faibles niveaux de taux actuels. La baisse persistante des taux d'intérêt a eu un impact défavorable sur ces couvertures si bien que leur valeur de marché au 30/06/05 est négative, ce qui apparaît dans le compte de résultat. Résultat avant impôts Le bénéfice avant impôts diminue de 66%, à 3,2 millions d'EUR. Résultat net consolidé Les impôts ont diminué : de 9,5 millions d'EUR au cours du premier semestre de 2004 à 3,2 millions d'EUR au premier semestre de 2005. Malgré cette baisse considérable, la pression fiscale[3] relative progresse de 39% (1er semestre de 2004) à 58% (premier semestre de 2005). Cette hausse est essentiellement due au traitement des latences fiscales actives. Le bénéfice net à l'issue du premier semestre de 2005 s'élève à 1,3 million d'EUR. En 2004, il était de 5,8 millions d'EUR pour la période correspondante du précédent exercice. Bilan et analyse des flux de trésorerie Les capitaux propres s'élevaient au 30/06/05 à 91,8 millions d'EUR, soit 25,2% du total du bilan. Dans le cadre d'un contrat de prêt consortial conclu en novembre 2004, il a été procédé à un réaménagement des dettes financières au cours de la première moitié de l'exercice afin de mieux les faire correspondre aux besoins de financement existants et futurs. Les remboursements afférents aux crédits diminuent dès lors de moitié, à environ16 millions d'EUR par an. L'endettement financier net[4] (EFN) a continué à diminuer : il n'est plus que de 142 millions d'EUR au 30/06/2005, contre 167 millions d'EUR au 30/06/04 et 157 millions d'EUR au 31/12/04. Les immobilisations corporelles (y compris celles détenues en vue d'être vendues) constituent, à 310 millions d'EUR, plus de 86% du total du bilan au 30/06/05. Elles comprennent des terrains et immeubles (y compris ceux destinés à la vente) pour une valeur de 239 millions d'EUR. Les flux de trésorerie générés par les résultats opérationnels se montent à 17,2 millions d'EUR (21,6 millions d'EUR pour le 1er semestre 2004). En raison des variations du fonds de roulement, les flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles[5] atteignent 21,8 millions d'EUR (1er semestre 2004 : 1,0 million d'EUR). Ces ressources ont été affectées au projet de financement de Kinepolis Nancy, à des investissements de remplacement dans des complexes existants et au remboursement de crédits. Les cessions de terrains ont généré des ressources supplémentaires. Structure des coûts Le Groupe Kinepolis réalise depuis mai 2005 des opérations visant à réduire les coûts afin d'alléger la structure de ses frais généraux. Au niveau organisationnel, la maîtrise des coûts s'est améliorée suite à une décentralisation des responsabilités. La structure 'corporate' a été réduite et de plus larges compétences ont été confiées aux directions nationales afin de leur permettre de mieux tirer parti des besoins spécifiques des marchés des différents pays où le Groupe Kinepolis exerce ses activités. La part des coûts indirects diminuera de façon substantielle grâce au plan d'économies structurelles. Le Groupe Kinepolis et le cinéma numérique 10 salles supplémentaires du Groupe Kinepolis ont accédé au numérique depuis la sortie de Star Wars (mai 2005). Les appareils numériques, loués à l'origine, sont devenus propriété du Groupe au mois d'août 2005. Le nombre de salles Kinepolis équipées du numérique s'élève à présent à 21. Tous les cinémas Kinepolis de Belgique (13 salles équipées du numérique), de France (5 salles) et d'Espagne (3 salles) disposent d'au moins une salle équipée du High Definition Digital Cinema (HDDC). Le Groupe Kinepolis est ainsi le numéro un dans le monde entier sur le plan du cinéma numérique ; il gère le plus grand nombre de salles équipées de cette technique et possède proportionnellement le plus grand nombre de salles à projection numérique si l'on tient compte du nombre total de salles par complexe. L'offre numérique au niveau des films et des éléments alternatifs ne cesse de s'étoffer. La collaboration entre la télé et le cinéma ne cesse de se renforcer. Offre sur le plan numérique jusqu'en août 2005: - Films numériques : Saraband (F), Pollux (F), Constantine, Robots, Star Wars Episode III, Madagascar, The Island (ES) - Février 2005 : spécial numérique à l'occasion du 15e anniversaire de la série télévisée 'FC De Kampioenen' organisé par la VRT dans tous les complexes Kinepolis flamands. - 11 mai 2005: cérémonie d'ouverture 'live' du Festival du film à Cannes au Kinepolis de Lomme - 5 mars 2005: concert 'live' de Sioen dans toutes les salles numériques de Kinepolis - 24 avril 2005: présentation à la presse de Real The Movie au Kinepolis de Madrid - 11.06.05: Les oculistes ont eu l'occasion de suivre au Kinepolis de Bruxelles 11 opérations de l'oil en direct sur grand écran, jusque dans les moindres détails. Les images étaient envoyées 'live' via satellite par Alfacam. Perspectives Le Groupe Kinepolis prévoit un taux de fréquentation global de l'ordre de 23,5 millions au moins pour 2005 et un bénéfice net de minimum 8 millions d'EUR. Kinepolis Nancy (France) ouvrira ses portes le 23 septembre prochain. Le complexe disposera de 10 salles et de 2 580 sièges. La construction de Kinepolis Bruges commencera en novembre. Le complexe de cinémas brugeois disposera de 8 salles et s'ouvrira en juin ou en juillet 2006. En ce qui concerne le projet d'Ostende, le Groupe Kinepolis introduira une demande de permis de bâtir fin septembre déjà. Le Groupe prévoit d'entamer les travaux en avril 2006 et d'ouvrir le complexe au public en septembre ou en octobre 2006. Kinepolis Oostende disposera également de 8 salles. Extrait du rapport de commissaire sur l'examen limité de l'information semestrielle consolidée du Groupe Kinepolis S.A. au 30 juin 2005 Dans le cadre de notre mandat, nous avons procédé à l'examen limité de l'information semestrielle consolidée du Groupe Kinepolis S.A. au 30 juin 2005. Notre examen a consisté principalement en l'analyse, la comparaison et la discussion des informations financières, et a été effectué conformément aux normes de contrôle de l'Institut des Réviseurs d'Entreprises relatives à l'examen limité. Ce contrôle a dès lors été moins étendu qu'une révision qui aurait eu pour objet le contrôle plénier des comptes annuels. Notre examen limité n'a pas révélé d'éléments nécessitants des corrections significatives aux données comptables qui sont reprises dans ce communiqué à la presse. Nous référons formellement à notre rapport complet qui est publié, avec des informations financières complémentaires, sur le web site de Kinepolis. Anvers, le 13 septembre 2005 Klynveld Peat Marwick Goerdeler Réviseurs d'Entreprises, représentée par L. Ruysen, Associé Agenda financier Vendredi 14 octobre 2005: Publication des taux de fréquentation 3e trimestre 2005 Lundi 9 janvier 2006: Publication du taux de fréquentation de 2005 Vendredi 10 mars 2006: Publication des résultats annuels 2005 Vendredi 14 avril 2006: Publication des taux de fréquentation 1er trimestre 2006 Vendredi 19 mai 2006: Assemblée Générale des Actionnaires Vendredi 14 juillet 2006: Publication des taux de fréquentation 1er semestre 2006 Vendredi 8 septembre 2006: Publication des résultats semestriels 2006 Contact :Myriam Dassonville, Corporate Communication, tél. : +32 2 474 26 91, e-mail : mdassonville@kinepolis.com [1] L'EBITDA est un concept qui n'est pas reconnu selon les normes IFRS. Kinepolis définit ce concept en ajoutant au résultat d'exploitation les amortissements, les réductions de valeur et les commissions, moins les reprises ou utilisations éventuelles sur ces mêmes postes. [2] La déclaration de conformité et les règles d'évaluation IFRS sont disponibles sur le site www.kinepolis.com/investors sous la rubrique informations financières [3] Pression fiscale relative : la somme des impôts et des latences d'impôts divisée par le résultat avant impôts [4] Endettement financier net (EFN) : toutes les dettes financières à plus de 1 an, augmentées de toutes les dettes financières à moins de 1 an et des virements bancaires, et diminuées des valeurs disponibles. [5] Flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles : la somme des liquidités générées par les résultats opérationnels, les variations des créances commerciales et autres créances, dettes et stocks diminuée des charges d'intérêts payées et de l'impôt sur le revenu. |
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