| A |
Accessoires |
Petites pièces de mobilier, qui dans un décor de cinéma ne sont pas indispensables... |
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Acteur |
Par définition, l'acteur " agit " à l'écran. Contrairement au spectateur, qui reste passif. |
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Adaptation cinématographique |
Aménagement d'une ouvre littéraire pour en faire un film. |
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Affiche |
Élément de l'arsenal publicitaire, sur support papier, destiné à la promotion du film. |
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Ambiance |
Tonalité générale d'un film, obtenue par agencement des décors, des costumes, de l'éclairage... |
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Amorce |
1. Au début d'une bobine, morceau de pellicule non impressionné qui permet de charger le film dans la caméra ou l'appareil de projection.
2. On dit qu'un personnage ou un objet sont en amorce quand ils se trouvent au bord du champ de la caméra. |
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Angle (de prise de vue) |
Détermine la portion d'espace cadré par la caméra : il varie en fonction de la place de la caméra et de l'objectif utilisé. |
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Antihéros |
Personnage d'un film auquel, contrairement au héros, il est difficile au spectateur de s'identifier, ce qui favorise la distanciation. Il s'agit le plus souvent d'un perdant, d'une victime (par exemple, Tobe). |
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Arrière-plan |
Espace qui s'étend derrière le sujet principal de l'image. |
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Auteur (Droits d') |
Règles garantissant les rémunérations des auteurs (réalisateur, scénariste, dialoguiste, compositeur...). |
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Axe de prise de vue |
Ligne passant par la caméra (ou l'appareil photo.) et indiquant la direction dans laquelle le sujet est filmé. |
| B |
Bande annonce |
Montage d'extraits d'un film dont la vocation est le lancement d'un film. |
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Bande-image |
Continuité visuelle du film, considérée indépendamment de la bande son qui l'accompagne. |
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Bobine
(+ changement de) |
Les bobines sont composées d'un noyau cylindrique autour duquel est enroulée la pellicule. Elles sont utilisées dans les caméras et dans les appareils de projection. Le métrage de pellicule par bobine est très variable (environ 15 minutes à la projection).Autrefois le projectionniste disposait dans sa cabine de deux appareils de projection et il devait donc effectuer des changements de bobine imperceptibles pour les spectateurs. Pour les réussir, il disposait de 2 repères qui apparaissaient en haut, à droite de l'écran : le premier quelques secondes avant la fin de la bobine, le dernier exactement à la fin.Aujourd'hui les cabines de projection ne disposent plus que d'un seul projecteur et toutes les bobines d'un film sont collées bout à bout sur un grand plateau horizontal. Mais les repères sont encore visibles sur tous les films. |
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Box office |
Sens premier : espace dans le hall de cinéma où sont comptabilisées les entrées...Sens second : cote de popularité du film... |
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Bruitage |
Sons rajoutés après le tournage intégrés dans la bande sonore du film. |
| C |
Cadrage |
Action de cadrer, de délimiter une portion de l'espace plus ou moins grande. |
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Cadre |
La limite (rectangulaire) de l'image. Par extension, la surface de l'image. |
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Caméra |
Appareil de prise de vue cinématographique ou vidéo (à l'origine camera obscura " chambre noire "). |
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Carton |
Texte imprimé apparaissant à l'écran. Les cartons sont souvent utilisés dans les génériques, ils étaient de règle entre deux " images " du temps du cinéma muet. |
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Casting |
Distribution des rôles d'un film à des acteurs. |
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Censure |
Droit de regard sur la diffusion d'un film... |
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Champ |
Portion de l'espace contenue à l'intérieur du cadre. |
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Champ-contrechamp |
Montage qui permet de mettre en scène un dialogue en montrant à l'écran, alternativement, chacun des deux interlocuteurs quand ils parlent. Les faux raccords sont fréquents dans les champs-contrechamps. |
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Chariot |
Sur un plateau de tournage, le chariot est une plate-forme qui supporte la caméra et... le cameraman... |
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Cinéma-vérité |
Une des écoles du cinéma documentaire, dont le point de départ a été l'ouvre de Flaherty, notamment Nanouk l'Esquimau, 1921. |
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Clap |
Claquement (en anglais) : petite ardoise dont le rebord articulé claque pour signaler la mise en route de la caméra ordonnée par le réalisateur |
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Climax |
En grec, le climax signifie " point culminant ", c'est le moment fort du drame qui se joue à l'écran... |
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CNC |
Centre national de la cinématographie. Le CNC gère notamment la production cinématographique française, favorise la production de films et permet la mise en place d'actions pédagogiques d'éducation à l'image, comme la réalisation de ce site... |
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Contre-plongée |
Vue " d'en bas " : l'appareil est placé en dessous du sujet |
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Contrechamp |
Cadrage de l'espace situé dans la direction opposée à celle du champ. |
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Copie |
Exemplaire d'un film obtenu par tirage à partir d'un original : une copie neuve des Contes de la lune vague vient d'être réalisée par Alive, le distributeur des films japonais en France... |
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Coupe |
Rupture dans la continuité du film, marquant un changement de plan. |
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Croix de Malte |
Dispositif mécanique de l'appareil de projection qui permet de transformer le mouvement continu de la pellicule en mouvement saccadé à raison de 24 images par seconde. Le film avance d'une image en 1/96e de seconde, puis est immobilisé pendant 3/96e de seconde." 24 fois par seconde, le cycle de projection se décompose comme suit : obturation et descente de l'image (1/96e de seconde), projection de l'image (1/96e de seconde), obturation de scintillement (1/96e de seconde) et projection de la même image (1/96e de seconde). "Dispositif mécanique de l'appareil de projection qui permet de transformer le mouvement continu de la pellicule en mouvement saccadé à raison de 24 images par seconde. Le film avance d'une image en 1/96e de seconde, puis est immobilisé pendant 3/96e de seconde." 24 fois par seconde, le cycle de projection se décompose comme suit : obturation et descente de l'image (1/96e de seconde), projection de l'image (1/96e de seconde), obturation de scintillement (1/96e de seconde) et projection de la même image (1/96e de seconde). " |
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Cut |
Montage " cut " ou coupe franche : passage net, instantané, d'un plan au suivant, sans effet de liaison entre les deux plans. |
| D |
Décor |
Espace dans lequel se déroule l'action d'un film : un décor peut être naturel ou élaboré en studio... La scène sur le lac Biwa, dans Les Contes, a été entièrement reconstruite en studio. |
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Découpage |
Division du scénario et, par extension, du film en séquences et en plans : le découpage technique est le dernier stade écrit du film avant son tournage. |
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Découpage technique |
Dernière étape avant le tournage d'un film quand il n'y a pas de story-board, il donne les indications de tournage plan par plan, généralement en deux colonnes, celle de gauche étant consacrée à l'image, celle de droite au son... |
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Dialogue |
Ensemble des phrases prononcées par les acteurs dans un film.Ils sont soit enregistrés en même temps que l'image (son direct), soit postsynchronisés (enregistrés après le tournage), soit doublés, quand il s'agit d'une version du film destinée à un pays étranger. |
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Direct (cinéma) |
Voir Cinéma-vérité |
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Distanciation |
Théorie élaborée par Brecht et mise en pratique dans son théâtre. Elle a pour but d'éviter le phénomène d'identification aux personnages, de laisser au spectateur toute sa liberté critique. Au cinéma, le phénomène d'identification étant plus fort qu'au théâtre, la distanciation est plus difficile et son choix condamne un film à l'échec commercial. |
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Distribution |
La distribution concerne les acteurs entre lesquels on répartit les rôles, mais aussi le film, dont la sortie est répartie entre les salles pour assurer le maximum de recettes : c'est le rôle du distributeur... |
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Dolby |
Système d'enregistrement sonore qui permet d'éliminer fortement le souffle et les bruits de fond. Grâce à lui, dans les années 70, sont sortis les premiers films stéréophoniques avec 2 pistes optiques. Un système de codage permet d'en restituer 4.Mais la stéréophonie au cinéma, est plus ancienne. Fantasia de Disney a été tourné en stéréophonie en 1940 et, à partir de 1952, les films en CinémaScope comportaient 4 pistes magnétiques (lien avec format films).Avec les enregistrements numériques, le système Dolby devrait disparaître, car le son est pur, sans bruits de fond. |
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Doubler |
Doubler un acteur, c'est réécrire le dialogue d'un film destiné à un pays étranger à son lieu d'origine. Mais c'est aussi remplacer un acteur (souvent très connu) par un autre : on parle alors de doublure. Des doublures sont utilisées lors des cascades par des cascadeurs, etc. |
| E |
Ellipse |
Figure de rhétorique : effet narratif qui consiste à ne pas décrire ou montrer un moment de l'action. L'imagination comble alors l'intervalle. Dans 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, on trouve l'ellipse la plus vertigineuse de l'histoire du cinéma. Un os lancé en l'air par un singe se transforme, par un raccord cut, en satellite : c'est toute l'histoire de l'humanité qui est ainsi condensée ! |
| F |
Figurant |
Personne apparaissant dans un film mais n'ayant pas de texte à dire. Il peut faire partie d'une foule ou être un passant dans une scène de rue. |
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Filage |
Mouvement de caméra tellement rapide que l'image n'est pas nette. |
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Flash-back |
Expression anglaise dont la meilleure traduction est " retour en arrière ". Le flash-back interrompt le déroulement chronologique d'un récit par le rappel d'événements passés. Le flash-back est utilisé pour montrer les souvenirs d'un personnage. Dans La Comtesse aux pieds nus, Mankiewitz utilise des flash-back croisés : il montre la même scène racontée par deux personnages.L'expression inverse, flash-forward, est beaucoup moins utilisée. |
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Focale (distance) |
Distance séparant le centre optique d'un objectif du plan sur lequel se projette une image nette du sujet (film). C'est de la distance focale, on dit simplement focale de l'objectif. D'elle dépendent l'angle de vision embrassé par l'objectif et la taille des objets reproduits sur le film. (Voir aussi : grand angle, téléobjectif, zoom.) |
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Fondu au noir |
Procédé de ponctuation : l'image s'obscurcit progressivement jusqu'au noir, puis l'image suivante apparaît, progressivement ou non. |
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Fondu enchaîné |
Une image s'efface progressivement, tandis que l'image suivante se substitue à la première par surimpression ; il marque souvent une ellipse. |
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Format (pellicule) |
Largeur de la pellicule utilisée au tournage et à la projection. Le format professionnel le plus utilisé est le 35 mm. Le 70 mm, beaucoup plus coûteux, a été très en vogue dans les années 60 et 70, il est aujourd'hui presque totalement abandonné. Le 16 mm est courant pour tourner des téléfilms. Les formats plus petits, 8 mm, super 8, sont destinés aux amateurs. Le 9,5 mm a disparu. |
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Format (projection) |
C'est le rapport largeur sur hauteur de l'image projetée sur l'écran de la salle de cinéma. Il existe trois formats possibles en 35 mm : le format standard (1,37), le format Scope (2,35), les formats panoramiques (1,66 ; 1,75 ou 1,85). En 70 mm le format de projection est 2,2. |
| G |
Générique |
Au début et surtout à la fin du film, le générique présente toute l'équipe qui a participé à la réalisation de l'ouvre, depuis les producteurs jusqu'aux balayeurs des plateaux. Parfois une séquence (prégénérique) précède le générique. C'est le cas dans tous les films de James Bond. Les postgénériques sont beaucoup plus rares, car les spectateurs ont tendance à partir dès le début du générique de fin, quand les lumières de la salle s'allument.Dans Le Secret de la pyramide, un bon film de Barry Levinson racontant la jeunesse de Sherlock Holmes, un postgénérique très intéressant est offert en cadeau aux spectateurs, admirateurs du héros de Conan Doyle, qui ont eu la politesse et la patience d'attendre la fin de la projection. |
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Genre |
Catégorie de films obéissant à des lois, à des conventions, à des codes précis. Le spectateur sait à quoi s'attendre quand il va les voir au cinéma. Un des genres les plus représentatifs du septième art est le western. |
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Guest-star |
Vedette invitée. Souvent il s'agit d'acteurs confirmés qui acceptent, par amitié ou contre rémunération, de tenir un petit rôle dans un film. |
| H |
Hors-champ |
Espace invisible situé dans le prolongement de l'espace du champ : on dit aussi espace off. |
| I |
In |
Opposé de off. Est in tout ce qui apparaît à l'image. |
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Insert |
Très gros plan d'un objet ou d'une partie du corps (le regard par exemple). Un insert n'est jamais gratuit, il a une forte signification, est chargé d'émotion.Exemple d'insert : l'oil de l'ordinateur Hal dans 2001 l'Odyssée de l'espace. |
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Intertitre |
Utilisé surtout dans le cinéma muet. Plan contenant du texte-dialogue, commentaire plus ou moins ornementé et calligraphié, intercalé au montage entre deux plans. |
| L |
Lion d'argent... |
Deuxième prix attribué par le festival de Venise. |
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Lion d'or |
Récompense suprême au festival de Venise. |
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Litote |
Figure de rhétorique consistant à atténuer l'expression d'une idée, d'un sentiment, afin d'en suggérer plus. |
| M |
Maquillage |
Au cinéma, il contribue à réaliser des trucages. Il est très utilisé dans les films de science-fiction (extraterrestres) ou fantastiques (monstres). |
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Métaphore |
Figure de rhétorique consistant à désigner par analogie un objet ou une idée par un(e) autre. |
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Métonymie |
Figure de rhétorique consistant à désigner un objet ou une idée par un(e) autre avec lequel il (elle) est en relation : la partie pour le tout, l'effet pour la cause, le contenant pour le contenu. |
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Mixage |
Mélange et dosage de bandes sonores différentes (paroles, bruits, musique) pour obtenir la bande son définitive du film. |
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Montage (I) |
Organisation des plans que l'on enchaîne selon un certain ordre, en en fixant la durée.
1. Montage chronologique : il suit la chronologie de l'histoire (cf. films d'action, policiers.).
2. Montage en parallèle : il permet de montrer différents lieux en même temps lorsque l'intérêt porte sur deux personnes ou deux sujets différents (cf. western).
3. Montage alterné : suite de plans dont l'alternance exprime l'idée de simultanéité.
4. Montage par adjonction d'images : avec le but de créer des associations d'idées permettant de traduire tel ou tel sentiment.
5. Montage par leitmotiv : des séquences s'organisent autour d'un thème qui revient chaque fois, lancinant, et annonce des images qui vont suivre. |
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Montage (II) |
(technique) (liaisons entre plans)La liaison la plus simple est le montage cut. On peut aussi utiliser des signes de ponctuation plus forts comme les fondus enchaînés ou les fondus au noir. Enfin il existe une multitude d'astuces techniques pour passer d'un plan à un autre : volets, rideaux, iris. George Lucas les utilise quasiment toutes dans les 20 premières minutes de La Guerre des étoiles. |
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Mouvement de caméra |
Déplacement de caméra (voir panoramique, travelling ., et plan fixe, un mouvement nul .). |
| N |
Nuit américaine |
Technique de prise de vues qui permet, en utilisant des filtres, de tourner en plein jour des scènes se déroulant la nuit. |
| O |
Off |
Abréviation de l'expression anglaise " off screen ", qui signifie " en dehors de l'écran ". En français, l'équivalent est l'expression hors-champ. Sont off les événements visuels ou sonores qui se déroulent hors du champ de la caméra. |
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One scene, one shot |
Expression anglaise pour plan séquence. |
| P |
Panoramique |
La caméra est fixée sur un axe qui ne bouge pas. Elle opère un balayage par rotation sur son axe : horizontalement, droite-gauche, ou gauche-droite ; verticalement, de haut en bas ou de bas en haut. |
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Panoter |
Ce verbe a deux significations : faire un panoramique avec la caméra ou un mouvement plus complexe combinant un panoramique et un travelling. |
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Persistance rétinienne |
Sans elle le cinéma n'existerait pas. Quand la rétine reçoit une impression lumineuse, elle persiste une fraction de seconde. Au cinéma les images se succèdent avant que les précédentes n'aient disparu. Cela donne l'illusion du mouvement. |
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Personnage |
Synonyme de rôle. On dit par exemple que l'acteur entre dans la peau de son personnage. |
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Photogramme |
Reproduction d'une image d'un film. Ne pas confondre avec une photographie de plateau. |
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Photographie de plateau |
Photographie prise par un professionnel pendant le tournage du film. |
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Plan |
À la prise de vue : tout fragment du film compris entre le déclenchement et l'arrêt de la caméra. Après montage : tout fragment de film compris entre deux coupes (deux changements de plan). |
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Plan séquence |
Cas particulier de plan ou séquence tournée en une prise unique (sans arrêt de la caméra.), avec mouvements de celle-ci, changement de profondeur de champ, entrées et sorties de personnages. |
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Plan subjectif |
Portion d'espace cadré du point de vue du personnage qui est supposé regarder l'espace. |
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Plateau |
C'est l'espace dans lequel se réunissent pour tourner toutes les personnes qui participent au film, acteurs, techniciens...Par extension, c'est également cet ensemble de personnes. |
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Plongée |
Vue " d'en haut " : l'appareil est placé au-dessus du sujet. |
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Postsynchronisation |
Technique qui consiste à enregistrer les dialogues après le tournage. C'est le contraire du son direct. Le doublage d'un film dans une autre langue utilise cette méthode. Dans les coproductions internationales faisant appel à des acteurs de nationalités différentes, la postsynchronisation est fréquente, y compris pour les versions originales. Exemple : ce n'est pas Burt Lancaster que l'on entend dans la version originale italienne du Guépard ! |
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Prise |
Enregistrement d'un plan sur la pellicule entre le " moteur " et le " coupez " criés par le réalisateur. |
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Production |
Travail en amont de la réalisation pour qu'un film puisse exister. L'essentiel du rôle du producteur est de trouver les moyens de financement du film. |
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Profondeur de champ |
Zone de netteté située à l'avant et à l'arrière du point précis de l'espace sur lequel on effectue la mise au point. Par exemple, si les arrière-plans sur l'image sont très flous, on parle de faible profondeur de champ. |
| R |
Raccord |
1. Raccord de plan : mode de liaison entre deux plans successifs visant à préserver l'impression de continuité malgré la coupe entre ces deux plans. L'effet de raccord est généralement prévu à la prise de vue et travaillé au montage, par exemple raccord dans le mouvement, le regard, sur la lumière, la couleur, la composition de l'image, du décor, sur le son.
2. Raccord dans l'axe : montage de deux plans successifs filmés dans le même axe, mais à des distances différentes du sujet.
3. Plan raccord : plan bref tourné en supplément pour assurer la continuité entre deux plans difficilement raccordables.
4. Faux raccord : effet de discontinuité obtenu par la mise en évidence, délibérée ou non, d'un changement de plan. |
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Régie |
Terme générique qui désigne sur un tournage tous les services techniques nécessaires assurés par un régisseur. En vidéo, dispositif de studio qui coordonne les différentes caméras et opère le montage image et son simultanément à la prise de vue, dans le cas du direct. |
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Rushes |
État brut des prises de vue synchronisées (bande image + bande son) après développement du film en laboratoire et avant montage. |
| S |
Scénario |
Trame narrative du film antérieure au tournage. |
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Scène |
Suite de plans situés dans un même décor et formant une unité. |
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Scope (CinémaScope) |
Procédé qui permet grâce à l'utilisation d'un objectif spécial, l'hypergonar, de projeter des images plus larges (rapport largeur sur hauteur de 2,35, contre 1,37 pour le format standard). Les images sont comprimées (anamorphosées) au tournage et élargies à la projection.Le premier film en Scope est La Tunique (1952) (lien avec format films). |
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Script |
Assistante ou secrétaire du réalisateur chargée en particulier de veiller à la continuité du film et d'éviter les faux raccords. |
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Séquence |
Suite de plans ou de scènes formant une unité, mais ne se situant pas forcément dans le même décor.1. Séquence sans ellipse : les ruptures sont dues au changement de position de la caméra.2. Séquence à ellipses plus ou moins longues, soit alternant des actions simultanées, soit des actions séparées dans le temps.L'articulation entre deux éléments (plans ou séquences.) utilise des effets de ponctuation plus ou moins conventionnels : fondu enchaîné, au noir, fermeture à l'iris, volets, rupture brutale dans l'échelle des plans, dans l'unité narrative. |
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Serrer |
Au tournage, réduire l'angle de prise de vues. |
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Son off |
Son dont la source n'est pas représentée à l'image. |
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Stock-shot |
Extrait d'un film utilisé dans un autre. Parfois ce sont des extraits d'actualités, comme dans La Marche sur Rome de Dino Risi. Cette méthode économique est souvent utilisée dans les feuilletons américains. |
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Story-board |
Découpage plan par plan établi à partir du scénario du film ou de la BD. proposant des schémas, voire des dessins, visualisant les plans, la place, les mouvements de la caméra (dans le cas d'un film), ainsi que les indications sonores (bruitages, musique, voix off, dialogues.) |
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Studio |
Ensemble des bâtiments abritant les plateaux de cinéma et toutes les activités annexes (magasins d'accessoires, salles de projection...) Les studios des grandes compagnies hollywoodiennes (MGM par exemple) sont de véritables villes. Le réalisateur peut tourner en studio ou en extérieur. |
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Subjective (caméra) |
Un plan est tourné en caméra subjective quand il montre ce que voit un personnage.Un film a été tourné entièrement en caméra subjective, La Dame du lac de Robert Montgomery. Le réalisateur y incarne le détective Philip Marlowe. Le spectateur ne le voit que quand il se regarde dans un miroir. |
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Surimpression |
Superposition de deux ou plusieurs images. Le fondu enchaîné est un exemple bref de surimpression. |
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Synchrone (son) |
Son (dialogue, bruit.) dont la source est visible et qui coïncide exactement avec l'image. |
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Synopsis |
Résumé en quelques pages d'un scénario ou d'un projet de film. |
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Table de montage |
Appareil permettant le défilement synchrone de la bande image et de plusieurs bandes son : l'image est projetée sur un petit écran, la lecture des bandes son est simultanée. |
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Téléphones blancs |
Genre cinématographique propre au cinéma italien fasciste des années 30. Le téléphone blanc était un accessoire inévitable dans des comédies médiocres mettant en scène la bourgeoisie. |
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Thriller |
De l'anglais " to thrill ", frissonner. Un thriller est un film qui provoque des émotions fortes. Le plus souvent ce sont des films policiers. |
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Travelling |
La caméra est mobile, placée sur des rails, des pneus, des véhicules.
1. Travelling avant : approche progressive vers un objet.
2. Travelling arrière : éloignement graduel d'un objet.
3. Travelling latéral : poursuite de droite à gauche ou de gauche à droite, parallèlement à l'objet en mouvement.
4. Travelling vertical : déplacement de bas en haut ou de haut en bas le long d'un axe vertical.
5. Travelling d'accompagnement : la caméra accompagne les mouvement d'un personnage en le suivant ou en le devançant.
6. Travelling subjectif : la caméra épouse la vision d'un sujet en mouvement.
7. Travelling optique : voir zoom. |
| V |
Voix off |
Voix dont la source n'est pas représentée à l'image. |
| Z |
Zoom |
Encore appelé travelling optique : rétrécissement (zoom avant) ou élargissement (zoom arrière) du champ de vision, la caméra étant fixe. |
