Historique
A la fin des années quatre-vingt, le législateur met en place un cadre légal et réglementaire visant le soutien à la production audiovisuelle.
- Le 13 décembre 1988 fut instaurée la loi sur les certificats audiovisuels, laquelle fut modifiée et prolongée le 15 mars 1993, et prolongée une seconde fois le 24 mai 1998.
L'objectif de cette loi était d'attirer au Luxembourg des investisseurs ayant 1'ambition de développer des activités nouvelles dans le domaine de la production audiovisuelle.
Le régime fiscal temporaire spécial pour les certificats d'investissement audiovisuel fut instauré pour créer, à côté des deux pôles d'activités que formaient la CLT et la SES, un troisième noyau de développement, à savoir un secteur de la production audiovisuelle. Cette aide indirecte, dont le but était de drainer des capitaux nationaux et étrangers, par l'intermédiaire de la place financière, vers la production audiovisuelle nationale, favorisait l'investissement dans la production.
- Le Fonds national de soutien à la production audiovisuelle fut mis en place par la loi du 11 avril 1990.
Cette loi avait notamment pour but de soutenir, par un mécanisme d'avances sur recettes, la production, la coproduction et la distribution des oeuvres d'origine luxembourgeoise.
Ces deux initiatives visaient le développement et l'ancrage d'un secteur porteur d'avenir jusque-là inexistant au Grand-Duché.
Le Fonds national de soutien à la production audiovisuelle devient l'instance officielle placée sous tutelle conjointe des ministres en charge de l'audiovisuel et de la culture mettant en ouvre l'ensemble de la politique de soutien à la production audiovisuelle du Gouvernement. Il est notamment en charge de la gestion des aides financières sélectives disponibles depuis 1990, ainsi que de toutes les autres activités dans ce domaine, tels que la promotion, les accords de coproduction, les certificats de nationalité des ouvres, la collecte de statistiques relatives au secteur, etc.
En Europe, le cinéma est considéré avant tout comme un produit culturel qui ne peut survivre que grâce à des subventions conséquentes. Au niveau communautaire plusieurs initiatives ont été développées pour soutenir ce secteur (Programme MEDIA, etc.) Mais ce soutien européen ne peut être productif que si des efforts sont entrepris au niveau national pour relancer et stabiliser l'industrie des programmes européens, laquelle, actuellement, connaît un certain retard vis-à-vis du marché américain.
Ainsi, tous les pays européens disposent d'un ou de plusieurs systèmes de soutien à la production audiovisuelle, qui visent essentiellement l'expression de la spécificité et le rayonnement de l'identité culturelle de leur pays.
On peut constater que le secteur de la production audiovisuelle ne répond pas à des critères objectifs et précis. Le risque pour des investisseurs privés (personnes physiques ou morales) est, en 1'absence d'une expérience certaine en la matière, très élevé et difficilement cernable. Les oeuvres audiovisuelles européennes connaissent un déficit de communication au public et n'arrivent que très rarement à accéder au marché et à la distribution internationale.
Or, au Luxembourg, le besoin de communiquer par le film et de disposer d'un soutien financier à la production audiovisuelle s'est imposé par la base. Dès le début des années 80, des créateurs (AFO, RTL Hei-Elei, Andy Bausch, puis Samsa Film) ont commencé à s'adresser à leurs compatriotes à propos de sujets nationaux (contemporains et historiques), et dans la langue luxembourgeoise. Ils ont rencontré un succès populaire indéniable.
Si on se rend à 1'évidence que la communication, même intercommunautaire, se fait de plus en plus par 1'audiovisuel, la maîtrise du langage et des techniques audiovisuelles sont d'un enjeu culturel capital, ne serait-ce que pour garantir dans ce domaine sensible une certaine autonomie nationale. La mise en valeur des archives audiovisuelles et la réalisation de documents traitant de thèmes historiques et socioculturels sont des instruments indispensables à la transmission de la mémoire collective nationale. Ceci vaut sur le plan national tout aussi bien qu'international.
Au Luxembourg, les producteurs sont confrontés en plus à des problèmes d'ordre structurel, tels que la taille du marché national et un tissu économique spécifique peu développé en 1'absence d'une tradition de production audiovisuelle.
L'exiguïté du territoire oblige les producteurs luxembourgeois quasi systématiquement à recourir à la coproduction, et donc à s'éloigner dans les longs-métrages de fiction, de sujets et de thèmes purement nationaux.
De même, il y a lieu de constater que, contrairement aux pays voisins, le Luxembourg ne dispose pas de chaîne de télévision investissant dans la création de programmes audiovisuels.
Grâce cependant aux efforts entrepris par le Gouvernement depuis la fin des années 80, le secteur de la production audiovisuelle commence petit à petit à se développer.
Évolution
Le site audiovisuel luxembourgeois qui, jadis, était essentiellement axé sur des activités de diffusion, a connu une diversification certaine avec la mise en place d'infrastructures de production et de postproduction et 1'établissement de plusieurs sociétés de production et de services audiovisuels.
Pour pouvoir mieux mesurer les effets de l'introduction du soutien à la production audiovisuelle, il faut rappeler que le cinéma luxembourgeois ne faisait que débuter dans les années 80 avant l'instauration des différents mécanismes d'aide et qu'à l'époque, les sociétés de production et de services étaient inexistantes et les quelques techniciens, présents sur le site, ne venaient que de débuter dans ce domaine, leur qualification professionnelle étant au stade de l'amateurisme.
Aujourd'hui l'administration du Fonds a répertorié:
+/- 40 sociétés de production "life", et 3 studios de prises de vues;
4 sociétés de production "animation", et 3 studios d'animation;
+/- 50 sociétés de service spécialisées;
3 sociétés de distribution.
Les sociétés de production (life + animation) représentent une petite centaine de personnes, dont un peu plus de 30% sont des employés engagés sous contrat à durée déterminée, les autres étant les gérants, dirigeants, administrateurs.
A eux seuls, les 3 studios d'animation emploient plus de 80 techniciens animateurs sous contrat à durée déterminée. Les gérants, dirigeants, administrateurs sont une dizaine.
Les producteurs autochtones ont réussi à tirer profit des aides mises à leur disposition et ont su acquérir une certaine notoriété, qui leur permet de figurer à 1'échelle européenne comme des partenaires sérieux et financièrement attrayants pour monter des productions internationales. Ainsi différentes sociétés luxembourgeoises ont créé des sociétés partenaires dans d'autres pays européens, comme p.ex. Samsa Film, qui sont présents dans une société en Belgique, au Portugal et dans deux sociétés en France. Tarantula fait parti d'un réseau avec des sociétés partenaires en France, Belgique et au Royaume-Uni et Oniria Production a récemment ouvert une filiale en France.
S'y ajoute le fait que les dépenses effectuées au Luxembourg font bénéficier directement le secteur économique, notamment au niveau de l'Horeca, des agences de voyages, loueurs de voitures, transporteurs, sociétés de nettoyage, de destruction et de recyclage, des grandes surfaces, des PME du bâtiment, etc. Il ressort d'un recensement effectué par le Fonds auprès de quelques-unes de ces sociétés que le chiffre d'affaires réalisé grâce aux productions audiovisuelles a un effet non négligeable sur leur bilan annuel.
Le savoir-faire acquis au cours de cette courte période d'apprentissage par les professionnels résidents est considérable. Le Fonds a répertorié plus de 450 techniciens vivant de leur métier au Luxembourg. 380 sont des résidents et 250 de nationalité luxembourgeoise, les autres étant des frontaliers.
Tous les métiers du cinéma s'y retrouvent, que ce soit au niveau de la direction de production, des décors et costumes, du son, de la camera, de la musique.
Il est à relever que le Luxembourg ne compte pas moins de 37 réalisateurs, dont 29 de nationalité luxembourgeoise.
En 2001/2002 5 longs-métrages de réalisateurs luxembourgeois ont été produits, à savoir:
"Le club des chômeurs" de Andy Bausch
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"Petites misères" de Laurent Brandenburger
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"Tristan et Iseult" de Thierry Schiel
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"Boys on the run" de Pol Cruchten
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"J'ai toujours voulu être une sainte" de Geneviève Mersch
sans oublier le moyen-métrage "Im Anfang war der Blick" de Bady Minck et la multitude de courts-métrages de Berryl Koltz, Désirée Nosbusch, Christophe Wagner, Dan Wiroth, Isabelle Costantini, Catherine Richard et les documentaires de Paul Kieffer, Claude Lahr.
Tous ces jeunes talents seront dans les années à venir en mesure de réaliser des longs-métrages de fiction.
En outre, une petite quarantaine d'acteurs nationaux sont régulièrement sollicités pour figurer dans des rôles de plus en plus importants dans de grandes ouvres audiovisuelles.
Force est de constater que des professionnels luxembourgeois sont même engagés par des réalisateurs pour travailler à l'étranger sur des productions importantes qui n'ont pas de lien avec le Grand-Duché.
De plus en plus d'étudiants luxembourgeois sont attirés par ce secteur et s'inscrivent dans des écoles de cinéma internationales, ce qui devrait permettre de bénéficier à long terme de grands talents qui à l'heure actuelle font encore partiellement défaut.
Par ailleurs, trois associations, représentant les différents acteurs du métier ont vu le jour:
- ULPA (Union Luxembourgeoise de la Production Audiovisuelle)
- ATAC (Association des Techniciens et des Acteurs du Cinéma)
- ARS (Association Luxembourgeoise des Réalisateurs et Scénaristes).
Depuis 1988, plus de 250 ouvres audiovisuelles ont été réalisées au Luxembourg par des producteurs nationaux grâce au mécanisme des certificats d'investissement audiovisuels et 125 ouvres ont pu trouver un complément de financement par le biais des aides financières sélectives.
Les films luxembourgeois, nationaux ou réalisés en coproduction, ont été présentés dans d'innombrables festivals et ont remporté de nombreux prix. Ces succès d'estime contribuent au rayonnement du Luxembourg sur la scène audiovisuelle internationale. En effet, les productions luxembourgeoises suscitent un vrai intérêt à 1'étranger. P.m. le prix d'interprétation féminine pour Nathalie Baye dans "Une Liaison pornographique" au festival de Venise en 2000 ou encore les 3 productions luxembourgeoises sélectionnées dans le cadre du festival de Cannes de cette année, dont "Im Anfang war der Blick" de la réalisatrice luxembourgeoise Bady Minck en témoignent.
Le secteur de la production audiovisuelle ou l'industrie de l'audiovisuel poursuit son essor et sa consolidation. En matière d'emploi, l'offre devrait donc facilement rencontrer la demande. Cependant, il existe un problème récurent au niveau du recrutement et de la formation du personnel (techniciens, artistes, etc.), et ceci bien que ce secteur soit ouvert à des niveaux de compétences très variés.
Animation
Le film d'animation a connu ces dernières années une croissance importante. Ce secteur est très dynamique et très entreprenant: Des synergies sont mises en place entre les différentes sociétés et des collaborations effectives existent entre-elles. Les mécanismes de soutien à la production audiovisuelle ont dans ce secteur parfaitement joué leurs rôles d'incitants, ce qui a permis de voir l'émergence d'une véritable plate-forme industrielle de haut niveau. Pour autant, ce niveau repose sur la main d'ouvre qualifiée. L'aspect "recrutement et formation" est donc très important, voire primordial.
Une formation est dispensée depuis une dizaine d'années par le lycée des arts et métiers qui offre une formation de base à l'issue de laquelle est délivré un BTS "animation" de niveau inférieur, niveau que la profession (luxembourgeoise) juge en général beaucoup trop faible. Le cycle est de 2/3 ans. Pour une formation complémentaire ou supérieure les étudiants sortants n'ont qu'une seule possibilité: choisir un établissement spécialisé à l'étranger. Et il est fort probable que ces étudiants soient placés à leur sortie directement par l'école et que par la suite on ne les retrouve guère sur le marché de l'emploi au Luxembourg.
Dans la pratique, tous les studios d'animation luxembourgeois ont des contacts avec le Lycée des arts et métiers. Ils organisent régulièrement des stages au sein de leurs équipes. Ces stages sont organisés en fonction d'une incorporation progressive au sein du studio: stage d'orientation générale en 1ère année (2 à 3 semaines), stage de spécialisation en 2ème année (3 à 6 semaines).
Production "life"
Pour ce qui est du domaine de la production "Life", il n'existe pas d'école de cinéma au Luxembourg. Les jeunes désireux d'apprendre un métier du cinéma doivent aller à l'étranger.
Dans ce contexte il faut souligner le phénomène des échanges et des transferts de compétences et d'expériences qui se font à l'occasion de co-productions internationales, lorsque des équipes de techniciens étrangers viennent sur les tournages au Luxembourg. Ceci revêt une importance primordiale pour le savoir-faire des techniciens locaux. Plus encore que dans d'autres domaines, les métiers de l'audiovisuel s'apprennent principalement sur le terrain. Ceci est surtout vrai pour les petits métiers du cinéma.
La formation professionnelle est de la compétence du Centre national de l'audiovisuel. A ce titre, le CNA continuera à organiser, comme dans le passé, des cours et stages de formation pour les adeptes du 7e art. Mais le CNA prévoit d'élargir et d'intensifier ces formations dans le domaine de l'audiovisuel, notamment grâce aux nouvelles infrastructures qui seront à sa disposition dans le cadre de son nouveau bâtiment, qui est en cours de construction.
Ces formations s'adresseront aux futurs étudiants désireux de suivre un cycle complet à une école à l'étranger (formation d'orientation et de préparation), aux gens du métier du cinéma (formations pratiques épaulant les tournages au Luxembourg), aux enfants des écoles primaires, tout en restant ouvertes au grand public à travers les stages théoriques et pratiques mentionnés plus haut.
Le département "formation" dans le cadre du nouveau CNA sera complémentaire aux autres initiatives luxembourgeoises ou régionales dans ce domaine.
Formation continue
Un des rares instituts européens de formation continue pour des professionnels de l'audiovisuel se trouve au Grand-Duché de Luxembourg. Il s'agit de la société Strategics. Cette entité offre des programmes de formation continue à l'industrie européenne du film depuis 1993. Dès le début ses activités ont été soutenues d'une part par le gouvernement luxembourgeois, et d'autre part par la Commission européenne.
En offrant une formation continue aux professionnels du secteur de l'audiovisuel, Strategics aide à accroître le potentiel de films européens. Au cours de la décennie écoulée, par le biais de séminaires de formation intensifs et hautement appréciés, Strategics a complété la formation de plus de 200 professionnels européens, en particulier des producteurs, mais également des distributeurs, des agents de vente, ainsi que des financiers.
Dans le cadre du programme européen "MEDIA PLUS" (2001-2005), Strategics est le chef de file de F.I.T. (FILM INDUSTRY TRAINING), un regroupement d'activités de formation soutenues par la Commission européenne. Cette mise en réseau permet une coordination optimale des dites activités et crée des synergies entre les différents partenaires.
Cinénygma
Depuis 1997, le Luxembourg dispose de son propre festival international du film, en l'occurrence le "Festival du Film Fantastique", lancé par l'association sans but lucratif "Cinénygma", et ceci "dans le but de promouvoir une meilleure diffusion des arts, de favoriser les contacts des arts et des artistes entre eux, et de promouvoir une démocratisation de spectacles et d'expositions en tous genres".
Ce festival annuel présente une sélection de films fantastiques et de films d'art et d'essai durant une dizaine de jours au cours desquels sont organisées plusieurs manifestations, dont une soirée de bienfaisance et une nuit du Film Fantastique.
En 1999, le festival a reçu la qualité d'évènement international et l'association est devenue membre associé de la "Fédération européenne des Festivals de Films Fantastiques". A ce titre, le Festival attribue chaque année un "Méliès d'argent". L'ouvre ainsi primée participe à la compétition pour le meilleur film fantastique européen récompensé par un "Méliès d'or".
Le festival "Cinénygma" attribue également d'autres prix, dont le "Prix du Jury" pour une section de courts-métrages. "Cinénygma" est aussi membre de la "Coordination européenne des Festivals de Cinéma".
"Lëtzebuerger Filmpräis"
Les ministres de tutelle du Fonds national de soutien à la production audiovisuelle ont lancé l'idée de la création du "Lëtzebuerger Filmpräis". L'objectif de ce prix est de récompenser annuellement les meilleures contributions au cinéma luxembourgeois, afin de mettre en valeur les ouvres de qualité, d'encourager la création cinématographique, de favoriser le développement de l'industrie du film au Luxembourg et d'attirer l'attention du public sur les productions luxembourgeoises.
Les prix suivants seront attribués:
- le Prix du meilleur long-métrage
- le Prix du meilleur court-métrage
- le Prix de la meilleure co-production luxembourgeoise
- le Prix de la meilleure contribution artistique et/ou technique
- le Prix d'honneur
- le Prix du jeune espoir.
La soirée de remise des prix aura lieu le 10 octobre 2003 et sera le point culminant d'une semaine du film luxembourgeois qui aura lieu du 3 au 12 octobre 2003 dans des salles de cinéma dans tout le pays. Le public luxembourgeois aura ainsi l'occasion de voir les productions réalisées au Luxembourg des derniers dix-huit mois. Les films primés de la remise du "Lëtzebuerger Filmpräis" seront projetés le dernier week-end de la semaine du film luxembourgeois.
Veuillez consulter notre article relatif à ce sujet: Présentation de la semaine du film luxembourgeois, Lëtzebuerger Filmpräis et Cinedays 2003 (article du 26 septembre 2003)
Au niveau de la co-production
Les accords de coproduction servent avant tout à promouvoir les relations entre les pays et à inciter les producteurs des différents pays à collaborer et à développer des ouvres communes. Ils permettent la qualification réciproque d'ouvre nationale ouvrant l'accès aux aides publiques nationales. Comme les producteurs luxembourgeois sont contraints de développer tous leurs projets en coproduction (le financement d'une ouvre ne peut être trouvé entièrement sur le territoire national, faute de chaîne de télévision investissant dans la production et les aides publiques ne pouvant généralement dépasser 30% du budget d'une production), ils ont besoin de contacts étrangers.
Accord avec la France
Avant la signature de l'accord avec la France, les instituts français refusaient les coproductions luxembourgeoises, car ils craignaient une délocalisation des tournages sur le Luxembourg et par là une perte importante des charges sociales. Par ailleurs, elle jugeait notre régime des certificats comme tentative "d'européaniser" des ouvres américaines. Le producteur luxembourgeois devait toujours se "cacher" derrière un autre partenaire, p.ex. belge, portugais etc. Des bipartites étaient exclues.
Toutefois depuis la signature de l'accord les relations se sont beaucoup améliorées et les Français acceptent les Luxembourgeois comme des partenaires sérieux et les coproductions entre nos deux pays s'intensifient.
Quelques exemples de coproductions avec la France sont notamment "Une liaison pornographique" (Samsa 1999) et "Tristan et Iseult" (Oniria 2001).
Accord avec l'Allemagne
Avant la signature de l'accord avec l'Allemagne, les relations audiovisuelles entre nos deux pays étaient quasiment inexistantes. Les seuls projets réalisés en coproduction étaient des films faits entre des sociétés nationales et des fonds privés allemands. Les cinéastes luxembourgeois coproduisaient principalement avec leurs collègues de leur pays d'études, en l'occurrence la Belgique et la France.
En 1999, Jean-Claude Juncker et Wolfgang Clement ont signé une déclaration permettant la collaboration au niveau de la production audiovisuelle. Grâce à cette déclaration et à l'accord de coproduction, les coproductions entre nos deux pays se développent. Pour exemple, la société Delux est actuellement en train de réaliser au Luxembourg le film cinématographique "Porta Westfalica" en coproduction avec Constantin Film.
Accords avec d'autres pays
Outre les deux accords avec la France et l'Allemagne, le Luxembourg avait déjà signé un protocole d'entente sur les relations audiovisuelles en 1994 avec le Québec, ainsi qu'un accord de coproduction en 1996 avec le Canada.
Actuellement, nous sommes en négociations avec l'Autriche et l'Irlande afin de créer des accords similaires.
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