
Dans la presse. " Un vif essai de combat qui permet au philosophe de planter ses piques dialectiques dans l'enthousiasme béat d'Herbert Gans, figure emblématique de la gauche américaine, convaincu d'assister, à travers l'édification d'une culture de masse, à la naissance d'un monde meilleur. (.) Indifférent à l'évocation de la liberté du consommateur, sévère à l'égard de la lecture marxiste du processus de modernisation, lucide sur les aboutissants des discours anti-autoritaires, sensible à l'éradication des différentes formes de culture populaire, il met en miettes les commandements de la subversion autorisée. (.) Résister au déracinement et à la modernisation forcée lui paraît le plus souvent une attitude de bon sens pour préserver les conditions d'une existence pleine et bonne. (.) À lire pour s'exercer à une activité qui doit devenir le sport intellectuel de saison : faire mal aux bobos. " Sébastien Lapaque, le Figaro littéraire .
" Ce bref essai est une parfaite introduction à l'ouvre de ce penseur inclassable. Attaché au sens du lieu et au sens du passé, Lasch ne confond pas la liberté et ses traductions concrètes avec l'absence de contraintes chère aux nomades déracinés façonnés par une culture de masse uniformisatrice. La marchandisation du monde et la réduction de l'individu au statut de simple consommateur impliquent la destruction de toute " mémoire collective ", nous rappelle t-il. C'est dans la résistance à cette vaste liquidation que s'inscrit Lasch. On comprend d'autant mieux son étonnante actualité. " Christian Authier, L'Opinion indépendante du Sud-Ouest .
" Lire ce petit texte de Christopher Lasch, vingt après sa parution aux États-Unis, peut procurer le bonheur assez particulier d'avoir échappé aux remugles de la pensée dominante, aux cultes obsédants de la modernité, de la communication et du journalisme. Lasch nous rappelle d'abord que l'ordre capitaliste et l'ordre médiatique ne sont nullement " conservateurs " (.) L'apologie de l'innovation constitue donc souvent une des armes de la domination (.) À l'heure où trop de contestataires servent de caution " citoyenne " au nouveau discours dominant, un tel rappel n'est pas sans portée. " Serge Halimi, Le Monde diplomatique .
" On confond culture de masse et culture populaire dans le dessein de tenir à distance cette forme de critique pour laquelle, très simplement, chacun a droit au meilleur. C'est bien justement le contraire de l'élitisme. Et c'est précisément ce que les élites de la marchandise culturelle ne supportent pas : qu'on puisse défendre l'idée que les ouvres les plus belles devraient légitimement être les plus populaires, contre la massification de la médiocrité. Moins de cent pages auront suffi à Christopher Lasch pour régler ce problème. Dans Culture de masse ou culture populaire ? , l'intellectuel américain aujourd'hui disparu pointait précisément ce problème : c'est parce qu'elle a travesti la démocratisation du savoir en abrutissement de masse que la logique marchande peut, à bon compte, accuser d'élitisme ceux qui se font une idée un tout petit peu élevée de la culture populaire. " Gilles Tordjman, epok .
" Un court essai prémonitoire. Il traite de la marchandisation de la culture et polémique avec un " moderniste de gauche " américain. Le livre est paru aux Etats-Unis en 1981, il aurait pu paraître en 2001 en pleine guerre du Loft. " Philippe Petit, Marianne .
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Editions climats
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