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Frédéric GIMELLO-MESPLOMB, Maître de conférences |
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L'audimat , comment ça marche ? L'audience, c'est le baromètre de la télévision. On n'hésite pas à passer à la trappe des émissions après un premier numéro peu convaincant, ou même à virer des animateurs ! On mesure l'audience, si vitale pour les chaînes et leurs annonceurs, grâce à un audimètre, qui est un appareil assez semblable à un magnétoscope, et qui se branche sur un poste de télévision. Les informations recueillies sont envoyées toutes les nuits à Médiamétrie, qui analyse et transmet les résultats aux différentes chaînes. Le panel (échantillon), représentatif de la population française est consulté par téléphone, comme pour tout sondage. On demande aux personnes contactées d'accepter d'avoir un audimètre sur leurs postes. Actuellement, 3100 foyers constituent le panel Médiamtérie. Une télécommande est délivrée avec l'audimètre. Il faut impérativment l'activer quand on regarde un programme ou désactiver quand on n'est plus devant sa télé. Cette télécommande est équipée de différents boutons permettant d'identifier chaque membres du foyer, baptisé "panéliste". Ces panélistes ne sont pas rémunérés, mais recoivent tous les ans un dédommagement de 61 € en chèques cadeaux, et l'assurance que Médiamtétrie prend en charge les réparations de leur équipement télévisuel. Chaque année, on renouvelle 20% du panel. Pour éviter les tricheries, il y a une période probatoire de trois semaines pendant lesquelles Médiamétrie ne prend pas en compte les audiences chez les nouveaux venus. Car l'on sait par expérience que les panélistes zappent beaucoup les premiers jours. Il faut compter une vingtaine de jours pour que les téléspectateurs reprennent leur habitudes. Si, par extraordinaire, un panéliste reste dix heures sur la même chaine, les services de Médiamétrie le contacte immédiatement pour comprendre ce qui s'est passé. Les français regardent la télé plus de trois heures et demi par jour. Les parisiens, un peu moins que les provinciaux. Ces derniers regardent davantage à l'heure du déjeuner, tandis que les parisiens, eux, veillent plus tard devant leur le petit écran. Article publié dans France Dimanche - juillet 2004.
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