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www.arts.sup.fr  

candidatures 2014-2015


Attention : 1 seule session de recrutement

25 places à attribuer

Dossier (admissibilité)

Oraux
Date limite de réception des dossiers:
Oraux (sous réserve de réussite à l'admissibilité):

courant avril 2014

courant 2014

inscriptions :

lien de candidature communiqué début 2014

Conseils avant de candidater (FAQ)

Procédure de sélection

phase 1

étude du dossier

2 options >

>rejet de la candidature
>convocation à l'oral
phase 2 :

entretien avec le jury de sélection (15 min)

3 options >
>rejet de la candidature
>acceptation en liste principale
>liste complémentaire*

Les candidats au titre de la formation continue (5 places minimum réservées par an et par promotion) peuvent candidater à titre exceptionnel jusqu'à une date ultérieure définie chaque année. Cela concerne :

- les salariés actuellement en poste
- les demandeurs d'emploi indemnisés par les Assedic
- les candidats ayant interrompu leurs études depuis 3 ans (validation d'acquis professionnels)

Les candidats au titre de la VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) peuvent candidater toute l'année. Le diplôme peut aussi être obtenu par la voie de la VAE, après une période d'accompagnement de 3 à 24 mois, et présentation d'un dossier récapitulant en détail l'expérience du candidat en lien avec le référentiel de compétences du diplôme et soutenu devant une commission. Rens. : 03 87 31 58 31 ou par mail : emc@univ-metz.fr

Pièces à joindre au dossier

1       une copie lisible de la dernière carte d’étudiant établie dans un établissement d’enseignement français
2       une lettre de motivation + un projet professionnel
3       un curriculum vitae
4       une photocopie de la carte nationale d’identité (ou du passeport pour les étrangers)
5       une copie visée et attestée conforme par l’intéressé(e) du baccalauréat ou du titre admis régulièrement en dispense.
6       une copie visée et attestée conforme par l’intéressé(e) du relevé de notes du bac.
7       une copie visée et attestée conforme par l’intéressé(e) des titres, diplômes, certificats et tout autre pièce présentés à l'appui de la demande.
8       en cas de non obtention du diplôme, certificat de scolarité et d’assiduité de l’organisme de formation, relevé de notes des modules éventuellement acquis.
9       justificatif du niveau d’homologation (niveau d’études) des diplômes non universitaires et des diplômes étrangers (obligatoirement traduits par un traducteur agréé si l’original n’est pas en français).
10      pour les étudiants étrangers non francophones, test de niveau de français (TCF) exigé : http://www.ciep.fr/tcf/

 

Important

1 – La liste des pièces demandées n'est pas limitative et vous pouvez compléter votre demande par tout document susceptible d'éclairer l'établissement sur la nature et le niveau de vos connaissances, vos acquis, vos apprentissages.

2 – Vous devez déposer un dossier de candidature en M2, même si vous ne connaissez pas encore vos résultats de l'année en cours.
votre dossier sera étudié sous réserve de l'obtention du diplôme

 


Formation continue

Valorisez vos expériences par l'obtention du Master EMC et relancez votre projet professionnel.
  Pour conforter votre recherche d'un nouvel emploi.
  Pour reprendre des études et réorienter votre carrière.
Vous pouvez bénéficier de 2 formules de VA :
  La Validation des Acquis de l'Expérience ( VAE 2002 )
La VAE, par application de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, permet d'obtenir un diplôme, après constitution d'un dossier et entretien avec un jury. Le candidat doit justifier d'au moins 3 années d'expérience professionnelle.
  La Validation des Acquis Professionnels et Personnels (VAP 85)
La VAP par application des décrets de 1985, permet de reprendre des études et de s'inscrire à l'IUT, pour suivre la totalité des enseignements préparant à un Diplôme Universitaire de Technologie ou à une Licence Professionnelle. La VAP 85 permet une dispense des titres ou des diplômes requis à l'inscription. Le candidat est âgé de plus de 20ans et il doit avoir interrompu ses études depuis plus de 2 années.

Renseignements :

UFR sciences humaines et arts
Consultez dans un premier temps la fiche détaillée du diplôme que vous visez sur : http://www.sha.univ-metz.fr et suivez les procédures indiquées ; si nécessaire, contactez ensuite le service FC :

Marie-Josée GOBY
03 87 31 58 31
marie-josee.goby@univ-metz.fr

 

 


FAQ


Quelques conseils avant de candidater en Master 2 EMC

 

1) Le site de l'Université de Lorraine n'est pas clair. Je n'ai pas bien compris s'il s'agissait d'un M1 ou d'un M2...

Il s'agit d'un M2, uniquement (450h de formation, 4 mois de cours). Le lieu d'obtention du M1 importe peu dans la décision finale de vous admettre en M2, moins que votre projet professionnel, la cohérence de votre parcours, la qualité de votre investissement culturel (expertise) ou socioculturel. Une sélection a lieu chaque année entre avril et mai et y prennent part des étudiants ayant suivi le Master 1 Art et Culture de l'Université de Lorraine (qui se prépare également sur le campus de Metz) mais pas seulement. Chaque année, 75% des 250 à 300 candidatures annuelles proviennent d'autres régions françaises, région parisienne principalement (Metz est à seulement 1h30 de Paris), et environ 10% de l'étranger. Les étudiants ayant préparé le M1 Art et Culture sur le campus de Metz afin d'optimiser leurs chances de sélection en M2 EMC représentent seulement 10 à 15% des candidats admis en M2 EMC. Cela prouve que seule une formation personnelle rigoureuse anticipée déjà bien en amont (dès le L3), quelle que soit l'université ou la région de préparation, a des chances d'aboutir.

2) Quand se renseigner pour le M2 ?

Au mieux durant l'année de L3, au plus tard durant lepremier semestre de M1 (avant décembre de l'année de M1) en envoyant un message à l'adresse : emc [alt] univ-metz.fr et en n'oubliant pas de joindre UN CV dans votre demande et de décrire en quelques lignes votre objectif professionnel.

3) Y a t-il y Master 1 conseillé pour rentrer en M2 EMC ?

NON. Dans le barème de sélection, l'origine du master 1 importe moins que le projet professionnel, la logique du parcours et l'investissement (expertise) du candidat dans le domaine culturel. Les masters du domaine ALL (Arts, lettres et langues) sont toutefois préférables. Les cursus "infocom" sont à proscrire.

4) Faut-il obligatoirement avoir un Master 1 pour entrer en M2 EMC ?

NON. Si vous êtes en mesure de valider une expérience personnelle et/ou professionnelle d’au moins 3 ans en lien avec le diplôme, en vue d’intégrer la formation, il vous faut faire une demande de Validation des acquis personnels et professionnels (VAP) auprès du bureau de la formation continue de l’UFR SHA : Marie Josée GOBY : 03.87.31.58.31 marie-josee.goby [alt] univ-lorraine.fr. Entre 30 et 50 % des candidats intègrent le M2 par le biais de la VAP, avec des niveau de diplôme très divers allant du bac jusqu'au doctorat.

5) Puis-je faire une thèse ensuite ?

OUI. il s'agit d'un master 2 indifférencié et "à stage obligatoire" ce qui veux dire que l'étudiant pris en formation aura le choix entre produire un mémoire de recherche (coef. 7) ou un mémoire professionnel (coef. 7). L'un comme l'autre n'empêche pas la poursuite d'études doctotales. 90 % des étudiants choisissent de s'insérer professionnelement et 10 % poursuivent en thèse. Un séminaire de recherche faisant intervenir professionnels de la médiation et cadres de l'action culturelle.

6) Peut-on faire 2 stages ?

OUI. La durée de la période de stage est de 3 à 8 mois (durée minimale du stage obligatoire = 3 mois). Enchaîner 2 voire 3 stages dans deux ou trois structures appartenant au même domaine est donc possible. Les autres stages que le stage obligatoire ne sont pas soumis à une durée minima.

7) Peut-on faire un stage à l'étranger ?

OUI. Régulièrement des étudiants effectuent leurs stages à l'étranger. Des bourses "Erasmus Stages" ainsi que des bourses de mobilité pour l'étranger sont octroyées sur dossier (attention : dépôt avant la fin d'année civile qui précède le stage). Il faut donc d'avoir un projet de mobilité déjà bien mûri, identifié et avoir pris contact avec la structure qui compte vous accueillir à l'étranger.

8) la présence à tous les cours est-elle obligatoire ?

OUI. L'assiduité est obligatoire et contrôlée au début de chaque cours. Les étudiants en formation continue dont la période d'étude est financée ont une fiche de présence journalière à faire signer par chaque enseignant.

9) Où se déroulent les cours ?

Les cours se déroulent sur le campus de Metz de l'Université de Lorraine, dans une salle affectée équipée de postes informatique pouvant accueillir 25 étudiants. Chaque étudiant dispose d'une station de travail équipée d'un ordinateur avec imprimante en réseau et d'un accès internet (filaire et wifi). Un réfrigérateur et four micro-ondes sont à disposition dans la salle.

10) Je souhaite reprendre mes études. Puis-je le faire une Formation Continue ?

OUI. Selon les années, entre la moitié et 2/3 des étudiants acceptés à suivre la formation de M2 EMC sont des étudiants en reprise d'études (FC), principalement des salariés du secteur culturel. Les motivations peuvent être diverses : souhait d'effectuer une reconversion, souhait de valoriser des compétences professionnelles par l'obtention d'un diplôme reconnu du secteur qui contribuera à une meilleure reconnaissance du salarié en interne (y compris en terme de rémunération), ou souhait de prendre du recul en théorisant sa pratique professionnelle par la réalisation d'un mémoire, voire d'une thèse. Quelques demandeurs d'emploi ayant exercé dans le domaine culturel rejoignent chaque promotion. La moyenne d'age des promotions tourne autour de 35 ans. Quand le métier exercé est situé au coeur du diplôme (2 à 3 cas par an), la possibilité d'obtenir le diplôme par la VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) est proposée.

11) Puis-je faire financer ma formation ?

OUI. Dans le cadre d'un partenariat, la Région Lorraine accompagne chaque année des étudiants du M2 EMC en formation continue dans leur démarche de reconversion. Le rectorat d'Académie, par le biais de congés formation (pour les enseignants du second degré), et les FONGECIF (Organismes de financement du Congé Individuel de Formation, du Bilan de Compétence ou de la Validation des Acquis de l'Expérience) travaillent depuis plus de 18 ans à l'accompagnement des étudiants en formation continue du Master 2 EMC en vue de leur insertion professionnelle.

12) Je travaille. Puis-je garder mon job durant ma scolarité en M2 EMC ?

NON. la période de cours est volontairement condensée sur 4 mois afin de pouvoir libérer les étudiants durant 1 semestre complet pour le stage de professionnalisation. La moyenne hebdomadaire de cours se situe donc aux alentours de 30 h (+ travail personnel) durant la formation. Il s'agit d'un rythme intensif. la possibilité de demander un RSE existe (voir ci-dessous).

13) Je travaille depuis plusieurs années et je n'ai pas de possibilité pour me libérer. Puis-je faire ma scolarité en M2 EMC en 2 ans ?

OUI. Exceptionnellement, il existe la possibilité de demander un RSE (Régime Spécial d'Etudes) pour les étudiants qui sont en CDD ou CDI et sont admis à suivre la formation, ce qui offre, si le RSE est accepté (demande à effectuer en début de formation) 2 possibilités : la dispense d'assiduité et / ou la possibilité d'étaler la formation sur 2 ans.

14) Je vis ailleurs en France. Puis-je louer un logement à Metz pour les 3 mois que dure la formation ?

OUI. Vous déposerez le préavis de départ au moment où vous louez votre logement.

15) Date limite de dépôt
Il est préférable d'envoyer son dossier assez tôt, ce qui est possible puisque les dossiers de candidature sont en téléchargement sur le site de l'UFR à partir de début mars.

16) Que mettre dans la lettre de motivation ?

Le jury d'admission déplore la proportion de dossiers assez scolaires, tant dans leur conception que dans l'ambition affichée par les candidats (lesquels n'ont souvent pas d'idée précise de leur devenir professionnel au moment de leur candidature). Signe des temps, et source de désillusion, beaucoup d'étudiants candidatent indistinctement en M2 'recherche' et en M2 'professionnel', fournissant parfois la même lettre de motivation aux deux jurys, voire la même lettre pour plusieurs M2... Il est conseillé, mais cela tombe sous le sens, d'éviter de fournir une « lettre type », surtout lorsque la commission de sélection remarque que cette même lettre circule dans plusieurs autres dossiers de demande de M2.

Les candidats jugent sans doute, au premier abord, que cette lettre de motivation fait « doublon » avec le projet professionnel et négligent donc la lettre ou la rédigent à partir d'éléments disparates issus du projet professionnel (ou l'inverse). Les meilleures lettres de motivation parviennent toujours à faire la distinction entre la motivation pour intégrer le M2 (objet de la lettre) et la motivation pour l'exercice d'une profession clairement identifiée dans le domaine des arts et de la culture après la sortie de la formation (objet du projet professionnel). Il est impératif de faire part au jury, dès l'étape de la lettre de motivation, des idées de stage pour le second semestre du M2.

Le jury a remarqué la qualité des candidatures issues des filières lettres et sciences sociales. En revanche, trop souvent, les candidats issus des filières sciences humaines (a fortiori filières culturelles) bâclent leur dossier. Les candidats estiment sans doute logique leur entrée dans la formation, s'estimant en possession de sérieux atouts au prétexte qu'ils ont suivi auparavant un cursus « communication » ou « culture ». Nous avons pu observer que ce type de candidature franchit difficilement le stade de la sélection sur dossier car il manque l'essentiel sur lequel la commission de sélection doit se prononcer. On ne saurait en effet rappeler aux candidats que l'argument d'un cursus suivi antérieurement n'apporte pas la preuve d'une motivation, et ne renseigne pas non plus sur le projet professionnel. Enfin, candidater sur un master pro (c'est à dire une "spécialité" de master, quelle qu'elle soit d'ailleurs) comme s'il s'agissait d'une « suite logique » d'études constitue une forme de méprise sur les finalités de ce type de diplôme. Il s'agit d'une fin d'études (la dernière année) vouée à l'insertion professionnelle. La sélection finale s'effectue donc la plupart du temps en amont, parmi ceux qui ont déjà saisi cette dimension avant de candidater et sont conscients de ce que peuvent apporter les 450h de formation ainsi que le stage à la concrétisation de leur projet professionnel.

17) Je suis en filière "COM" et on a rejeté ma candidature. Pourquoi ? J'étais pourtant sûr(e) d'avoir le profil idéal pour travailler dans la culture ??? C'est bien ce qu'on nous avait pourtant dit durant nos études en com, que c'était polyvalent, que ça 'ouvrait des portes'...

Note à l'attention des candidats au M2 EMC ayant suivi des études de "communication" (infocom, culture et com, médias, etc.)

conformément au Décret n° 2002-482 du 8 avril 2002 relatif à l’application au système français d’enseignement supérieur de la construction de l’Espace européen de l’enseignement supérieur et à l'Arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme national de master, une inscription en M2 n'est pas de droit.

Notamment l'article 5 de l'arrêté du 25 avril 2002 rappelle un certain nombre d'obligations : "Pour être inscrits dans les formations conduisant au diplôme de master, les étudiants doivent justifier [...] d'un diplôme national conférant le grade de licence dans un domaine compatible avec celui du diplôme national de master".

Le master Art et Culture, spécialité "Expertise et médiation culturelle" est adossé à la mention de master "Art et Culture" qui appartenant au domaine Arts, Lettres et Langues. Les filières information-communication sont, elles, adossées au domaine de formation "Sciences humaines et sociales". Par souci de cohérence par rapport à notre niveau de formation et aux débouchés que nous offrons aux étudiants (débouchés uniquement dans le domaine artistique et culturel), nous recrutons donc prioritairement les étudiants venant des filières en Art. Nous refusons quasi-systématiquement les candidats en provenance des filières dites "information - communication", "médias" ou "culture-médias" (trop généralistes en matière de formation artistique, et dans lesquelles il n'existe qu'accidentellement (voire bien souvent aucun) cours en art, cours pourtant indispensable à la constitution d'une culture artistique de base aujourd'hui exigée de la plupart des recruteurs pour travailler dans le secteur. Un médiateur culturel n'est pas un "communicant". La formation de Master 2 offerte par l'Université de Lorraine est clairement destinée à former des EXPERTS d'un domaine artistique à la médiation (le terme d' "expertise" est clairement indiqué dans le titre de la spécialité de master 2), elle n'entend pas contribuer à la réorientation d'étudiants en com qui hésitent entre le journalisme, la pub, la politique, les médias et la culture.
Malgré tout, pour des raisons assez obscures, les candidats issus des filières infocom jugent trop souvent par eux-mêmes qu’une inscription en médiation culturelle leur est acquise de droit après un cursus en infocom, ce qui est loin d’être le cas. Il s'agit en effet d'une ré-orientation (et non d'une "poursuite logique d'études" comme ces candidats l'affirment bien souvent dans leur lettre de motivation (ou mail de protestation). Le passage d'un cursus d'infocom à un cursus artistique, comme d'ailleurs toute autre réorientation entre deux cursus apartenant à des domaines non compatibles (maths vers philo, staps vers chimie, lettres vers medecine, histoire vers lettres, psycho vers arts...) doit donc faire naturellement l'objet d'une demande de réorientation (Validation d'Etudes Supérieures) et passer, comme tout candidat venant d'une filière éloignée du domaine, par un jury de VES. Le jury prononce généralement le reclassement d'un étudiant titulaire d'une L3 d'infocom en L2 ou L3 arts du spectacle, plus rarement le passage direct en M1. Un étudiant déjà titulaire d'un M1 ou M2 infocom n'accède pratiquement jamais en M2 art et culture, ou alors en reprenant impérativement des études en arts au niveau L3 ou M1. On ne rappellera jamais assez que médiation et communication ne sont pas la même chose, et ne font appel ni aux mêmes outils, ni aux mêmes compétences (Voir le détail des maquettes d'enseignement pour s'en convaincre)! Si un étudiant en communication est accepté en Master 2 Art et Culture spécialité Expertise et Médiation culturelle, ce ne peut être que sur la base d'une expertise (ou d'une pratique) personnelle solide acquise dans un domaine artistique clairement identifié et pour lequel il en aura apporté des preuves tangibles lors de la consitution de son dossier en vue d'une audition. Alors qu'il existe déjà quantité de généralistes de la communication sur le marché de l'emploi peinant à s'insérer professionnellement, le master EMC de l'Université de Lorraine n'a pas pour ambition de former des généralistes de la médiation culturelle (d'où son titre qui met l'accent sur l'EXPERTISE).

18) Qu'est-ce que que vous entendez en Master 2 par "projet professionnel" ?

Préparer un projet professionnel solide et argumenté constitue une étape décisive, sinon indispensable, pour être identifié par un jury de master, quelle que soit la discipline. Il s'agit d'un document important sur lequel se baseront les délibérations de la commission de sélection lors de l'étude de votre dossier. Un projet professionnel ne se limite pas, comme on peut malheureusement le lire chaque année, à intégrer un master ! Il faut pouvoir y lire une démarche, un réel projet à court, moyen et long terme qui passe, certes, par l'intégration dans un master, mais qui doit montrer que vous savez vous projeter au-delà. Ce projet doit notamment faire apparaître une réel désir pour exercer une profession des arts et de la culture ou liée (spécificité du master EMC) à l'approfondissement d'une expertise (expérience) du candidat. L'objectif est de convaincre le jury que cette envie est le fruit d'une réflexion engagée bien en amont et dont l'une des étapes se concrétise par votre candidature. Nous ne pouvons que conseiller aux candidats de se documenter sur la rédaction d'un projet professionnel. Quelques liens utiles :

ANPE : comment élaborer des projets professionnels ?
L'essentiel à retenir, les étapes, les erreurs à éviter, les règles d'or, et un guide téléchargeable au format PDF. Un très bon site pour débuter votre réflexion.
Accès direct : http://www.anpe.fr/IMG/pdf/elaborer-projets.pdf

L'Etudiant : Elaborer son projet professionnel en 4 étapes
Se connaître, analyser ses envies, éviter l'erreur d'aiguillage, et cerner ce qu'il vous reste à acquérir : voilà la démarche préconisée.
Accès direct: http://www.letudiant-emploi.fr/emploi/projet/etapes.asp    

Studyrama : Etablir un projet professionnel ?
Se bâtir un projet professionnel nécessite avant tout de définir et connaître sa personnalité. Les étapes pour faire ces bilan.
Accès direct : http://www.studyrama.com/article.php3

19) Les pièces complémentaires : faut-il en joindre ou pas ?

OUI. Tous les dossiers de master téléchargeables disponibles sur le site de l'UFR, toutes disciplines confondues, signalent que la liste des pièces demandées n'est pas limitative. Chaque dossier comporte en effet cette mention : "La liste des pièces demandées n'est pas limitative, le candidat peut compléter par tout document susceptible d'éclairer la commission sur la nature et niveau des connaissances, acquis, et apprentissages".
On peut bien évidemment regretter que les candidats ne se saisissent pas de cette possibilité qui leur est offert de fournir les pièces en question (photocopies des coupures de presse, photos, programmes de spectacles...) qui permettraient de mettre en valeur leur investissement dans le secteur culturel (activité associative, engagement, bénévolat, montage de projets...), leur créativité (créations plastiques, écrits personnels, critiques de films, compositions musicales, films...), voire même leur propre pratique effectuée dans le cadre universitaire ! Par exemple, les rapports de stage effectués en licence et en M1 sont fréquemment absents de même que les évaluations normalement remises à l'issue de ces stages par les tuteurs professionnels sous la forme d'un courrier ou d'une attestation, document qui pourraient par exemple éclairer le jury sur les aptitudes des candidats dans un contexte d'apprentissage. Pour ceux qui n'ont pas de pratique artistique, une liste des films vus comme spectateurs, des livres lus, des spectacles, etc. peut aussi renseigner sur l'expertise (du regard) du candiat.

D'autres pièces permettraient aux candidats de mieux valoriser la cohérence de leur projet, par exemple (liste non limitative, et qui n'a aucune valeur d'obligation) :

- Le rapport de stage de M1 ou de licence 3 comprenant l'avis du tuteur professionnel.

- Un court compte-rendu de l'avancement du mémoire de M1. Le compte rendu peut comprendre :
- le sommaire provisoire du mémoire et la bibliographie, ou
- une présentation de la problématique et des enjeux du sujet, ou
- un chapitre (par exemple l'introduction) ET
- un avis du directeur de mémoire sur la poursuite d'études

- Un dossier de réalisations personnelles. Ce dossier a pour but de mettre en valeur les créations artistiques du candidats ou ses activités sociales ou associatives (organisation d'événements, activités associatives, etc.) et de montrer comment le candidat envisage leurs perspectives de médiation dans un contexte professionnel.

- Un projet de conception d'un événement culturel : Le projet, qui comportera un budget, pourra porter sur tout projet de création (organisation et conception d'un projet culturel) ou de médiation (action visant à mettre en relation artistes, oeuvres et publics) : festival, spectacle, événementiel, production audiovisuelle, site Internet, programmation télévisée, émission radio, restauration ou valorisation de site patrimonial, chantier, exposition, concert, lecture publique, etc. Tous documents permettant d'apprécier les capacités d'organisation de l'étudiant pourront y être joints. Attention toutefois à ne pas se méprendre sur la finalité de l'exercice. Il ne s'agit pas de produire une simple "simulation" destinée à présenter un projet fictif et irréalisable, mais d'un exercice permettant, au contraire, d'évaluer la faisabilité d'un l'événement et la capacité de l'étudiant à s'y projeter. Il n'est donc pas interdit de se baser sur un événement existant en envisageant des perspectives de développement par exemple.

- "press book" (dossier de presse ou d'illustrations) sur les activités du candidat

- etc.

Dernier conseil, soyez vous-même, prenez le temps de faire votre dossier en vous y prenant assez tôt, et faites-le relire par votre entourage !

 

Bibliographie indicative

 

>>Sociologie de la culture, des publics, et des pratiques culturelles

Hannah Arendt, La crise de la culture, traduction française, Gallimard, 1972.

Donnat Olivier (dir.), Les pratiques culturelles des Français à l'ère numérique : enquête 2008. Paris, La Découverte/Ministère de la Culture et de la Communication, 2009. >>Télécharger l'enquête

Lacroix Chantal (dir.), Les chiffres clef de la culture : enquête 2009. Ministère de la Culture et de la Communication, 2009. >>Télécharger l'enquête

 

Laurent Fleury, Sociologie de la culture et des pratiques culturelles, Armand Colin, 2006.

Philippe Coulangeon, Sociologie des pratiques culturelles, La Découverte, 2005.

Jean-Marc Leveratto (enseignant au Master EMC), La mesure de l'art : sociologie de la qualité artistique, La dispute, 2000

Laurent Jullier (ex-enseignant au Master EMC), Qu'est-ce qu'un bon film ? La dispute, 2002.

Yves Michaud, Critères esthétiques et jugement de goût, Jacqueline Chambon, 1999.


Antigone Mouchtouris (enseignante au Master EMC): Sociologie Du Public Dans Le Champ Culturel Et Artistique, L'Harmattan, 2006



Les chiffres-clef de la culture 2009

 

>>Politiques culturelles

Alain Lombard, Politique culturelle internationale : le modèle français face à la mondialisation, Babel - Actes Sud, 2003.


Anne-marie Autissier, L'Europe de la culture, histoire et enjeux, Babel - Actes Sud, 2005.


Culture publique n° 3, L'Art de gouverner la culture, SKITe - ens&tonka, 2005.


Philippe Poirrier, La Politique culturelle en débat. Anthologie, 1955-2005, avec Geneviève Gentil, La Documentation française, 2006


Philippe Poirrier, L'État et la Culture en France au XXe siècle, LGF (Le Livre de Poche), 2006.

 

Philippe Poirrier, Politiques et pratiques de la culture, La Documentation française, 2010.

 

Philippe Urfalino. L'Invention de la politique culturelle. Hachette poche, 2004.

 

Jean-Michel Djian. Politique culturelle : la fin d'un mythe, Folio actuel, éd. Gallimard, poche, 2006.

 

 

 

 

>>Médiation culturelle


Jean Caune, La démocratisation culturelle : une médiation à bout de souffle, Presses Universitaires de Grenoble, 2006.


Jean-Claude Wallach, La culture, pour qui ? Essai sur les limites de la démocratisation culturelle, Editions de l'attribut, 2006.


Bernard Lamizet, La médiation culturelle, L'Harmattan, 1999.


Daniel Jacobi, La communication scientifique ; discours, figures, modèles - Presses Universitaires de Grenoble, 1999.


Alain Chante, 99 réponses sur... la culture et la médiation culturelle, CRDP/CDDP Languedoc-Roussillon, 2000.


Sous la direction de Christophe Boussemart, Diriger un service des affaires culturelles, Editions de la Lettre du cadre territorial, 2007.

>>Economie de la culture

Joëlle Farchy et Dominique Sagot Duvauroux, Economie des politiques culturelles, PUF, 1994.


Chris Anderson, La longue traîne, La nouvelle économie est là, Village mondial, 2007.

 

Pascal Mérigeau, Cinéma : autopsie d'un meurtre, Flammarion, 2007.


Françoise Behamou,
Economie de la culture, La découverte, 2008.


Alain Henriet et Nicole Pellegrin, Le marketing du patrimoine culturel, Editions de la Lettre du cadre territorial, 2003.


Christian Barrère, Denis Barthélemy,
Martino Nieddu et Franck-Dominique Vivien, Réinventer le patrimoine : de la culture à l'économie, une nouvelle pensée du patrimoine ? l'Harmattan, 2005.

 

Jean-Michel Tobelem (dir.) La culture mise à prix : La tarification dans les sites culturels, L'Harmattan, 2005.

 

Yves Evrard (dir.) Le Management des entreprises artistiques et culturelles, Economica, 1993

 


Revue La Scene (arts de la scene)
La lettre de Spectacle
Revue Le film Français (cinéma)

.

 

Pratique professionnelle de la médiation et de la
direction de projets culturels

   

Guide juridique de l'action culturelle
Un ouvrage de Olivia Bui-Xuan
2007.
ISBN : 978-2-35295-047-9
>> Téléchargez le sommaire



Les politiques culturelles en milieu rural - Méthodologies et bonnes pratiques

Numéro 516
Culture

Un ouvrage de Jean-François Auby, Jean Lafond-Grellety  et Laurent Mazurier
avril 2007
ISBN13 : 978-2-35295-130-8
>> Téléchargez le sommaire

   


Conception, management et communication d'un projet culturel

Numéro 482
Culture

Un ouvrage de Paul Rasse
octobre 2006
ISBN : 2-35295-032-5

>> Téléchargez le sommaire



Conception et mise en oeuvre d'une saison culturelle

Numéro 505
Culture

Un ouvrage de Emmanuelle Kponton
février 2007
ISBN13 : 978-2-35295-101-8

>> Téléchargez le sommaire

   


Diriger un service des affaires culturelles

Numéro 18
Culture

Un ouvrage collectif (avec les contributions de Marc Leonard (membre de l'équipe pédagogique du Master EMC) et Sylvie Sierra (animatrice du Pôle de Compétence culture à l'ENACT de Nancy)
janvier 2008.
ISBN : 978-2-35295-010-3
>> Téléchargez le sommaire